...prudente. Une grosse crise douloureuse et ensommeillée a gouverné ma journée d'hier. Les médicaments me laissent dans un état semi-comateux. J'ai sommeil en permanence et hier, je n'ai pas résisté à l'appel de mon lit.
La météo n'arrange rien. Ce gris permanent tout juste troué par des rayons de soleil fugaces plombe le moral.
Je dois me secouer et passer à la vitesse supérieure.
Ma miss prépare consciencieusement ses prochaines évaluations, son prochain stage en chirurgie et sa petite semaine de vacances.
Ma grande -elle- tremble en espérant que leur dossier de demande de logement sera accepté. Le fait qu'Arnaud soit intérimaire pose un problème. Mais bon sang, cela fait 13 ans qu'il navigue entre des entreprises qui, soit déposent le bilan, soit ne proposent que des CDD. On lui serine chaque fois qu'il travaille vraiment bien et qu'on le garderait volontiers mais...la conjoncture est mauvaise et on n'embauche pas! Il occupe son dernier poste depuis 3 ans sans faillir mais la propriétaire du logement risque de refuser leur dossier.
Il faudrait quand même modifier le système en tenant compte du nombre croissant d'intérimaires. Seront-ils toujours exclus? N'ont-ils pas le droit de se loger? Une autre forme de discrimination s'impose. Il est pourtant intelligent, agréable, toujours très soigné et un travailleur acharné. Ca m'énerve et me peine pour eux deux.
N'y aurait-il pas un Ministre, un député ou une personne influente qui passerait par là et se dirait: "Bon Dieu, mais c'est bien sûr!" avant de courir informer la personne concernée???
On peut rêver, non?