mardi 16 février 2016

Humeur de ma nuit


Afficher l'image d'origine

...00h00...Cendrillon est rentrée au bercail à l'heure...Je me lève.
3 petites heures de sommeil et le train du sommeil s'est arrêté en gare. Dans ma gare!
J'étais perdue dans un rêve pendant lequel je déménageais. Et oui, j'en rêve même la nuit.
Hier matin, départ vers 6h. Nuit noire et froide, gelée par un vent du nord violent et brutal. L'autoroute est déjà pleine de véhicules tous feux allumés. L'émigration du matin vers la ville et les emplois.
Arrêt à la boulangerie de mon futur quartier, seul point lumineux ouvert à cette heure très matinale. De l'extérieur, on aperçoit 2 hommes en train de discuter derrière le comptoir. Je me dis que je pourrais acheter un petit déjeuner, imaginant un gobelet de café brûlant fermé comme ceux des Starbucks.
Je suis accueillie avec enthousiasme. Le patron volubile arrive à me refiler une formule petit déjeuner de 4 viennoiseries mais leur café est servi dans un verre en carton intransportable en voiture. J'abandonne l'idée et ressors au milieu des bourrasques. Le cercle lumineux s'éloigne et je reprends la route.
Je suis à l'heure.
L'appartement est glacial. Un message à mon propriétaire qui m'indique comment mettre en route le chauffage et je m'installe sur le seul siège de l'habitation: un petit canapé prêté.  Je dois attendre et patienter. Je grignote un pain au chocolat en prenant garde à ne pas semer des miettes partout: mon propriétaire est maniaque.
Un coup de téléphone des livreurs. Ils arrivent, précisent-ils. Je piaffe encore pendant 20 à 25 minutes et un second appel m'apprend qu'ils sont perdus. Je les guide et le camion arrive enfin. Les livreurs sont souriants et détendus. L'électroménager est monté à l'étage. La cuisinière me déçoit par sa simplicité mais il y avait peu de choix dans la gamme des petits gabarits.
Mon propriétaire arrive à cet instant. Tout est terminé et je peux repartir chez moi.
8h15: Mon envie de faire les magasins s'envole car il est encore trop tôt et tout est fermé. Je rentre par la campagne sous un ciel plombé et au milieu des tourbillons violents. Des branches cassées jonchent les routes, des nuées de corbeaux s'abattent sur les champs. La vision me fait frissonner. Hitchcock n'est pas loin. Une grue patiente, immobile sur le bord d'un pré. Jolie vision fugace.
Le reste de la journée se passa entre courriers électroniques, mise en cartons et ordinateur.
Ce matin, galopades éperdues: rendez-vous au contrôle technique pour savoir si "Titine" est autorisée à être vendue puis retour pour accueillir un ami venu chercher ma table de salon. S'il accepte de manger avec moi, il faudra improviser car la nourriture n'est pas ma priorité en ce moment.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Pour vous aider à publier votre commentaire, voici la marche à suivre :

1) Ecrivez votre texte dans le formulaire de saisie ci-dessous
2) En dessous de Choisir une identité, cocher Nom/URL
3) Saisir votre nom (ou pseudo) après l'intitulé Nom
4) Cliquer sur Publier commentaire

Voilà : c'est fait.
Et un gros MERCI !!!!

Humeur du jour

 Un si long silence! Au début, j'étais préoccupée par de nombreux rendez-vous médicaux puis le non désir pointa son nez et je m'éloi...