dimanche 20 novembre 2016

Humeur de ma nuit



...discrète! Une vraie petite souris! J'adore ce silence nocturne. J'ai plaisir à m'imaginer vivre dans un monde où le bruit ne tiendrait pas la première place, n'envahirait pas ma vie comme il le fait régulièrement.
Le mot "silence" n'est plus approprié à cet instant: le vent violent, le "vent des fous" est revenu brusquement, couvrant de ses gémissements le silence habituel. Le salon de jardin cogne régulièrement sur la barrière métallique de la terrasse mais je n'ai aucun courage pour sortir à cette heure. Je supporterai ces chocs répétés et si exaspérants.
Quelques heures de sommeil et une vessie qui se rappelle à mon bon souvenir. J'ai beau me tourner et me retourner dans mon lit en espérant repousser l'échéance, il arrive un moment où je ne peux plus reculer. Et me voilà, les yeux grands ouverts, le cerveau bien huilé et prêt à fonctionner. Pleins feux sur la vedette!
Nulle colère car je sais que je retournerai me coucher plus tard. Un clin d'oeil à ma soeur qui vit la même situation mais qui ne s'autorise pas le recouchage.
Deux oiseaux de nuit et deux façons d'appréhender la même situation.
Hier fut remuant avec Léna. Remuant mais bon enfant et souriant. L'histoire habituelle: les devoirs, le bain, le repas puis l'attente de l'arrivée de ma belle Anaïs.
Ma belle-fille arriva plus tard avec ses enfants, si adorables qu'on a envie de les manger de baisers.
La petite troupe repartit avec enthousiasme vers 16h15 en direction de l'immense caserne de pompiers voisine. Leur retour fut bruyant car ils étaient tout excités d'avoir pu rencontrer de "vrais" pompiers, d'enfiler lourde veste et casque, de grimper dans la nacelle le long de la grande échelle et de faire le tour de la caserne dans un véhicule avec sirène. Les pompiers ont joué le jeu, tout attendris par ces petits lutins souriants et bavards. Un grand merci à eux pour leur gentillesse et leur disponibilité. Aucun appel pour intervention ne vint perturber l'instant.
Les femmes partagèrent un apéritif pendant que les enfants envahissaient la chambre de Léna. Ils effectuèrent quelques razzias sur les biscuits de l'apéritif puis repartirent jouer.
Je me retrouvai seule à 19h30, tout étourdie du silence après la tempête.
Vite, vite, ôter mes vêtements et enfiler une chemise de nuit-tee shirt, préparer un plateau-repas et m'écrouler sur le canapé. 

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Voilà : c'est fait.
Et un gros MERCI !!!!

Humeur du jour

 Un si long silence! Au début, j'étais préoccupée par de nombreux rendez-vous médicaux puis le non désir pointa son nez et je m'éloi...