vendredi 17 février 2017

Humeur de ma nuit

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Réveils nocturnes fréquents: le "train du sommeil" a décidé de faire halte dans ma gare et plus rien ne me surprend de sa part. Je traîne une fatigue qui s'accumule et le fardeau devient épuisant à porter.
Une accalmie de 3 jours sans Léna. Ne vous méprenez pas sur mes paroles: j'adore littéralement cette petite fille mais sa présence impose une rigueur de vie et des horaires. Je vais donc en profiter pour me laisser aller pendant 3 jours. Pas d'orgie -rassurez-vous- mais un laisser aller, un lâcher-prise volontaire. Je veux simplement "être" sans "faire"! J'ai déniché cette expression dans un article sur Colombe Pringle.
Et je ferai l'effort d'ingérer une potion pour dormir. Promis!
Le soleil et la douceur furent au rendez-vous hier, une fois encore. La lumière du jour retrouvée me donne généralement une énergie suffisante pour remuer mais la fatigue l'emporta. Je me suis recouchée vers 11h du matin pour émerger une heure plus tard. La qualité du sommeil diurne n'est -hélas- pas la même que celle du repos nocturne et j'ai traîné mon corps et ma tête pendant le reste de la journée. 
A la sortie de l'école, Léna réclama une halte au square voisin mais des dizaines de nounous eurent la même idée et cela se transforma en un joyeux bazar de rires, de cris, de jeux et surtout de goûters distribués. Elles sont drôles avec leurs énormes sacs dont elles sortent à volonté des quantités extravagantes de sucreries: un mouvement perpétuel pour nourrir ces fauves affamés. Des sacs de Mary Poppins!
Hébétée et étourdie par ce brouhaha, je donnai le signal du départ à une petite fille déçue mais sa mauvaise humeur ronchonne ne dura guère: elle est incapable de rester fâchée et boudeuse longtemps!
La circulation fut difficile: se combinaient l'heure de sortie du travail et les travaux de création d'une ligne de tramway, sans omettre les incivilités et les mouvements rageurs de certains conducteurs. Un jeune homme pressé faillit emporter l'aile gauche de ma voiture en forçant le passage à un rétrécissement de chaussée. J'ai cédé en redoutant un 3ème accrochage depuis mon retour en ville.
L'arrivée chez moi se traduisit par un relâchement de la vigilance et de la tension. Le parcours habituel: jeux, devoirs, bain, repas combla le temps avant le coucher. Elle ne rechigne jamais à se coucher et c'est un vrai bonus. cela me permet de prendre un peu de temps pour moi.
Que ferai-je de cette journée de liberté? je l'ignore et c'est excitant, rassurant.
Image: http://www.bloglaurel.com/coeur/index.php/2010/06/p2

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Et un gros MERCI !!!!

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