mardi 11 septembre 2018

Humeur du matin

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......en pleine séance de motivation!  Je suis en forme, j'ai longuement dormi même si un rêve interrompu me frustre. J'y étais avec un charmant compagnon, brun et un peu enrobé. Je ne me souviens que des sensations agréables et pas de son visage. C'est très agaçant!
Je sais que ce n'est pas un rêve prémonitoire car, pour ceux-là, tous les détails sont précis et je me souviens de tout. 
Je resterai donc sur cette jolie histoire se déroulant dans une maison de retraite (oui, oui! surprenant, non?) mais mon âge impose maintenant ces détails désagréables. 😊
Hier fut ensoleillé et chaud. Les fenêtres largement ouvertes laissèrent entrer la douceur de l'instant et mon énergie était maximale. J'ai travaillé. Puis-je associer le mot "bien"? Peut-être pas!
Ma Miss vint chercher ma voiture à l'heure prévue et me la ramena tard puisque je dormais et n'ai rien entendu. En fait, on pourrait me cambrioler, m'assassiner sans que je me réveille. Moi qui ai toujours l'impression d'avoir un sommeil léger, je crois bien que, sur ce coup là, je me plante! 😉
Une unique sortie vers 7h, alors que les rues commençaient à se remplir. Je devais passer au distributeur bancaire de mon quartier. Toilette faite et habillée, je suis partie pour cette courte escapade, persuadée que je ne croiserais personne. Et bien, j'avais tout faux. Pas maquillée alors que je ne sors que rarement sans mes peintures de guerre, j'ai croisé des ouvriers du bâtiment attendant leur chef, assis sur des plots, plusieurs personnes sortant des boulangeries plus loin sur le trottoir. Bref, il y avait foule et j'ai dû composer avec. Je pestais intérieurement.
De retour dans ma résidence, je constatai qu'ici, au moins, personne ne bougeait. Toutes les voitures étaient encore tranquillement garées le long des murs des propriétés. La vie était arrêtée, en suspens, dans l'attente du remue-ménage annonciateur des départs au travail.
J'ai ôté mes "vêtements de ville", ai enfilé une vieille robe tachée et ai commencé à vaquer. 
Ca ne va pas? Je me suis installée, un bol fumant de Ricoré à la main, devant les rediffusions de mes feuilletons préférés! 
Je dois y aller doucement, à mon âge. Je dois me préserver et surtout, me faire plaisir. Le travail attendrait bien et il a attendu!
Aujourd'hui sera semblable sauf que ce soir, je retrouverai mon adorable Léna. Elle me tiendra compagnie jusqu'à Mercredi soir. A moi, le tourbillon, les parlotes, les fous-rires, les discussions interminables. 

Image: http://www.enseignemoi.com/bernard-emkeyes/texte/la-joie-de-vivre-23810.html

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Humeur du jour

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