samedi 7 juin 2008

Poésie du soir

Peux-tu ?

Peux-tu me vendre l'air qui passe entre tes
doigts
et fouette ton visage et mêle tes cheveux?
Peut-être pourrais-tu me vendre cinq pesos de
vent,
ou mieux encore me vendre une tempête?
Tu me vendrais peut-être
la brise légère, la brise
(oh , non, pas toute!) qui parcourt
dans ton jardin tant de corolles,
dans ton jardin pour les oiseaux,
dix pesos de brise légère?

Le vent tournoie et passe
dans un papillon.
Il n'est à personne, à
personne.

Nicolas Guillen ( Cuba )

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