vendredi 19 février 2016

Humeur de ma nuit

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...agitée, inquiète, fébrile. Tout tourne si vite dans ma tête que je redoute qu'elle ne s'emballe et ne se détache du tronc!:-)
Hier fut incroyablement pénible. Levée tôt, démarrage en trombe et peu d'arrêts dans cette activité frénétique à part mes intermèdes devant cet écran.
Météo froide et ventée. Vers 9 h, Cousine Claire me proposa de venir brûler les papiers inutiles. J'avoue que je préférais cette solution à la poubelle. Je redoute toujours que quelqu'un ne récupère des morceaux de ma vie à travers des informations glanées ça et là.
Un "bûcher" brûlait au fond de son jardin. Il nous fallut presque 3/4 d'heure pour venir à bout de la corvée, en esquivant les papiers enflammés et les braises projetées par de violentes rafales. Un travail de toréro.
Retour chez moi où j'officiais deux bonnes heures dans mon garage glacial. Ma voisine Nathalie vint me donner un coup de main tout en discutant du monde qui tourne.
Repas frugal et rapide, en frissonnant après ces heures en plein vent et dans le froid. Une sieste peu profonde et un réveil au son de la voix de Claire qui voulait voir l'armoire que je cherche à donner.
Un voyage à la déchetterie sous la pluie puis un grésil limite neige.
Retour pour avaler une boisson chaude puis de nouveau le garage et quelques sacs de plus.
Je m'écroulais en fin d'après-midi et j'en profitais pour passer quelques coups de fil, allongée sur mon lit. Très, très mauvaise idée car les muscles eurent le temps de se refroidir et je fus dans l'incapacité de me relever. Pas un os qui ne me fit mal.
L'épisode "armoire" me fit sourire et oublier un instant les douleurs.: Pour vider l'étagère du haut de mon armoire, j'eus l'astucieuse idée de monter sur le bord de mon lit, placé à 80 cm environ. Sur la pointe des pieds, je m'étirais du mieux que je pus jusqu'au dérapage sur le bois lisse de l'étagère. Le haut de mon corps glissa dans l'armoire tandis que je tentais de garder l'équilibre sur la pointe des pieds. Je priais de tout mon coeur pour que l'étagère ne cède pas sous mon poids, cherchant des yeux les rivets qui tenaient le tout dans le meuble. Quelques secondes pour réaliser le ridicule de la situation, me dégager doucement et lentement puis me laisser tomber à quatre pattes sur le lit. Et là, autre dilemme: mes genoux très douloureux empêchèrent tout mouvement et je restais là, immobile et bloquée, à quatre pattes comme un gros insecte. Il faut avoir le sens de l'humour!
Mon lit me tendit les bras très tôt dans la soirée mais des appels intempestifs me réveillèrent deux fois de suite. Agacée, je mis mon téléphone sur "silencieux" et je pus sombrer sans remords.
Pas longtemps, comme vous pouvez le constater mais le contraire m'aurait étonné.
Bon, il faut que j'aille vider mon réfrigérateur, débranché depuis hier soir. Une camionnette viendra vers 8h pour emporter l'électroménager défectueux. Je dois être prête!

3 commentaires:

  1. Bravo, vous y êtes presque...!
    Une fois à Lyon, massage et/ou ostéopathie ;-).
    J'espère que votre étirement lit-armoire n'aura pas de fâcheuses conséquences et continuera de vous faire sourire. La bibliothécaire -se croyant toujours agile et dédaignant l'échelle- qui se retrouve en position "mouche" -sans avoir rencontré Jeff Goldblum :-(...!-, le bout des pieds (déchaussés) à 1 mètre 50 du sol, et le bout des doigts agrippé 2 autres mètres plus haut, n'osant plus bouger, vous a bien comprise...
    Pensées de soutien.

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  2. Hello Martine,

    Je suis tes péripéties..le coeur en suspend. . . Hou la la, que de soucis ce déménagement te créent. Tu vas être bonne pour au moins quinze jours de repos total. Pourquoi ne pas envisager une cure thermale ?
    Tu déménages dans quel arrondissement de Lyon ? Je ne connais pas du tout la ville, mais mon compagnon oui. Il adore Lyon !!! Un jour nous irons y faire un tour.
    Faire le vide, je pense que cela devrait être " obligatoire" tous les dix ans. Nous amassons tellement de machins qui, bien vite, sont obsolètes.
    J'aimerais pouvoir faire le vide. Hélas, nous sommes deux " ramasseurs " de bidules inutiles.
    En tout cas je te suis par la pensée. Chaque matin je viens te lire pour suivre le roman de ton vécu.
    Je te félicite pour les merveilles que tu partages avec tes lecteurs. Je suis une fidèle parmi les fidèles.
    Je te fais plein de gros bisous
    Asminette

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Humeur du jour

 Un si long silence! Au début, j'étais préoccupée par de nombreux rendez-vous médicaux puis le non désir pointa son nez et je m'éloi...