jeudi 10 mars 2016

Humeur du matin

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...bougonne! Je dois aller subir des examens médicaux et le fait d'être à jeun, de sauter le petit déjeuner au réveil me met de fort mauvaise humeur. Je ne supporte pas de ne pas boire quelque chose au saut du lit.
Et devinez quoi? La ville est aussi déserte côté laboratoires d'analyses que la campagne! Je vais devoir retourner à Meyzieu, ville où nous avons vécu pendant 40 ans. J'y ai MON laboratoire! Je connais le personnel, leur sérieux et la rapidité des prises en charge. Mais il me faudra prendre la voiture. Soupir de découragement.
Hier fut un cauchemar. Une matinée froide mais ensoleillée vite remplacée par des giboulées glacées.  Arrivée vers 14h devant la petite église de Chazey sur Ain, j'étais décidée à patienter dans ma voiture mais des frissons annonciateurs d'un possible coup de froid me poussèrent à entrer dans l'église. Quelques personnes y étaient déjà assises. Pas de chauffage! Allons bon, me dis-je. Je calculais rapidement où m'asseoir en laissant suffisamment de rangées de sièges pour la famille proche. Et là, patatras!
Le tapis de jute placé sous les rangées de sièges était relevé et je ne l'ai pas remarqué. Ma chaussure s' y est coincée et je suis partie en avant comme une crêpe qu'on retourne. Ma cuisse droite a violemment heurté l'assise en bois et j'ai posé un genou à terre. Curé et diacre en pleine discussion devant l'autel, ont tourné la tête mais n'ont pas bronché. Ils ont dû croire que j'étais en pleine génuflexion! Je m'assis rapidement, mon amour-propre au 36 ème dessous et la cuisse en feu.
Cousines et famille me rejoignirent et nous pûmes nous réchauffer un peu en nous serrant les uns contre les autres.
La cérémonie fut émouvante et digne. J'avais quand même peine à imaginer ce gentil joyeux luron de cousin, bon vivant et serviable, à l'aise au milieu d'une telle cérémonie. Il refusait d'assister aux enterrements et il devait probablement, à cet instant, lever son verre à tous ceux qui étaient là à le célébrer.
La sortie fut abominable: pluie froide mêlée de neige et bourrasques d'un vent violent firent frissonner tous les participants.
J'attendis un peu, le temps de saluer quelques personnes et je repris la route sans oublier de brancher le chauffage.
L'entrée sur Lyon était bloquée par des bouchons terribles. La grève des transports en commun et la météo s'unissaient pour nous pourrir la vie. Je connais heureusement toutes les routes du secteur et je pus m'extraire de ce piège pour regagner mes pénates sous grêle et pluie mêlées.

1 commentaire:

  1. Bravo Martine, vous tenez la barre au milieu des soucis et du chagrin.
    Votre barque est ballottée sur des vagues qui ne vous laissent pas le répit souhaité ; souhaitons que ces analyses se passent bien et surtout indiquent des pistes pour récupérer une santé complète. Je crois que n'importe qui serait 'bien fatigué' après ces rudes semaines de transition, menées par une météo glacée.
    Courage! Les sacs, sous une jolie étoffe, ne pourront-ils pas attendre vos soins attentifs, lesquels doivent d'abord aller à votre santé?
    Sincères pensées de soutien.

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Voilà : c'est fait.
Et un gros MERCI !!!!

Humeur du jour

 Un si long silence! Au début, j'étais préoccupée par de nombreux rendez-vous médicaux puis le non désir pointa son nez et je m'éloi...