vendredi 13 janvier 2017

Humeur de ma nuit





"Mais l’oiseau de nuit, aussi vite, aussi délicatement qu’il s’est posé, malgré sa taille et son allure de ballot, ouvre ses ailes et s’envole vers la ramure des arbres sombres des jardins.  (Hubert Ben KemounCette nuit, Soledad, 2010)

...Et oui, je me sens "oiseau de nuit", même si je n'aime pas particulièrement cette vie nocturne. Vie peu active d'ailleurs puisque je respecte toujours le sommeil des autres et que Léna dort dans la chambre voisine. Je vis et me meus en silence!

Hier fut incohérent. Recouchée avec volupté en fin de nuit, emplie d'une fainéantise sans bornes. Un échange de textos plus tard et alerte, je décidai de me lancer dans le pari fou de préparer des "bugnes" lyonnaises pour le service médical de ma fille cadette. L'odeur de graillon s'insinua partout y compris dans mes cheveux et mes vêtements de nuit. Un autre texto de ma fille aînée m'informa que Léna était encore souffrante et me demanda si je pourrais la garder.
Réfléchir vite, vite puis acquiescer, le cerveau en mode haut-voltage. Que vais-je bien pouvoir lui proposer à manger puisque mon réfrigérateur est vide?
Bah, je trouverai bien une solution!
La demoiselle arriva peu de temps après, les yeux grippés et larmoyants, le teint blafard. La journée s'étira, elle sur la tablette prêtée par sa maman et moi, tentant de survivre à ma fatigue. Je restai même en vêtements de nuit et c'est fort mauvais signe dans le petit monde de Martine.
Ma Miss passa en coup de vent pour récupérer le plat de bugnes, si rapidement que je ne l'entendis pas. Avait-elle lévité?
Ma fille aînée revint le soir pour apporter les médicaments susceptibles d'aider Léna: du Prorhinel pour nettoyer le nez et des sirops aux plantes pour adoucir gorge et bronches. Il faudra attendre un peu pour découvrir si cela l'a aidée.
Léna restera chez moi jusqu'à samedi soir et moi, je tenterai de positiver et de garder des forces.
Les températures chuteront dans les prochains jours et un vent très violent se mit à souffler en fin d'après-midi. Impressionnant et bruyant, il gêna mon endormissement. Les meubles de la terrasse étaient poussés par les rafales, les drapeaux et bâches du stade proche claquaient vigoureusement au vent.
Et la surprise du réveil vers 1h du matin! tadadam! 
Je suis un des minuscules points lumineux sur la carte! Je vous mets au défi de me trouver! 😄

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Voilà : c'est fait.
Et un gros MERCI !!!!

Humeur du jour

 Un si long silence! Au début, j'étais préoccupée par de nombreux rendez-vous médicaux puis le non désir pointa son nez et je m'éloi...