Humeur de ma nuit

...je tombe de sommeil mais une partie de mon cerveau renâcle et se rebelle. C'est fatigant! J'avoue, sans contrainte, que j'omets chaque soir d'avaler cette gélule brune prescrite par ma doctoresse. Il est donc inutile de te plaindre, Martine!
Hier fut très agréable: un matin tranquille pendant lequel, ô miracle, je ressortis mon fer et ma table à repasser! Mais oui, il est inutile de ricaner! C'est une des 2 ou 3 fois dans l'année où je leur fais prendre l'air. Et c'était hier! Youpi!
Nicolas arriva vers 11h30. Une courte discussion puis nous partîmes pour le restaurant choisi. Un quart d'heure après l'ouverture des portes, pas mal de tables étaient déjà occupées et nous constatâmes que les délais du service étaient considérablement allongés. Salle pleine à craquer et bruyante. Tables serrées les unes contre les autres, nous obligeant à hausser le ton. Conclusion: il faut arriver au restaurant Amarine pile poil à l'ouverture!
Bon mets, bons vins toutefois et nous en ressortîmes en milieu d'après-midi. Le ciel blanchissait, les températures étaient élevées et ce qui devait survenir survint: un énorme orage en fin d'après-midi avec déluge, tonnerre et éclairs, un de ceux qui te retournent l'estomac d'appréhension et d'anxiété mais, mais les footballeurs restèrent stoïquement (et stupidement!) sur le stade pour poursuivre leur entraînement!!!
J'ignore ce que sera ma journée. Je dois faire le plein du réfrigérateur mais quand sera-ce? Aujourd'hui? Demain? J'avais pourtant prévu de me rendre au Village des brocanteurs Dimanche matin donc je verrai le moment venu. Il est agréable d'hésiter, de ne rien faire par choix. Ce fut d'ailleurs un des sujets de conversation avec Nicolas, hier. Tout jeune retraité, il découvre le bonheur simple de cette liberté qui peut en déconcerter certains. Nous assumons lui et moi et c'est jouissif.
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