Humeur matinale

 J'ai été réveillée par un rêve épouvantable, pénible. Je me suis sortie volontairement de cette histoire et me suis levée, toute chamboulée et secouée. Il m'a fallu un long moment pour calmer ce coeur qui s'était emballé et l'angoisse liée.

Une fois dans le salon, mes premiers gestes sont un autre rituel: allumer le lampadaire car j'ai besoin d'une lumière vive puis monter le radiateur.

Le lampadaire a refusé de s'allumer et j'ai dû renoncer après plusieurs tentatives et le radiateur était froid. La chaudière se serait-elle de nouveau mise en panne? Hier matin, je dus descendre à l'aube dans la chaufferie.

Je vais devoir me préoccuper de réparer le lampadaire. D'abord changer l'ampoule basse consommation et cela implique de me rendre dans un magasin de bricolage. Zut!

Hier fut actif. Je dus me rendre au centre commercial du Carré de Soie, patienter jusqu'à l'ouverture du magasin Courir, découvrir l'adorable jeune vendeur, courtois et réactif, puis décider de faire du lèche-vitrines. Quelques personnes âgées et beaucoup de mamans d'origine étrangère. C'était gai et bavard et cela compensait la grisaille.

Je fis quelques achats pour Léna. Elle a tellement grandi que les quelques affaires conservées chez moi pour qu'elle puisse se changer, ne lui vont plus du tout. Elle pousse comme une belle plante au soleil et chausse déjà du 37! A 10 ans! 

Je repris la route afin de me rendre au magasin Centrakor où je me régalai devant la profusion de décorations. Je redevins enfant, éblouie et heureuse.

Un dernier arrêt au supermarché Aldi voisin et mes sacs bien garnis, je réintégrai mon domicile.

Et ce fut une première pour moi: j'aii pu mettre mes 2 appareils dentaires puisque la cicatrisation de la dernière dent extraite, avance bien. Il y eut évidemment le masque qui cacha la nouvelle mais cela me fit du bien moralement. Le nouvel appareil devra sans doute encore être amélioré et la perspective de le laisser à ma dentiste vendredi prochain, me désespère. Cela augure d'une vie sociale encore réduite à néant et ce, pour plusieurs jours, le temps que le prothésiste le modifie. Je suis lasse de cet enfermement imposé par ces rendez-vous successifs.

J'avais placé un mot sur le portail, destiné aux livreurs Colissimo et Chronopost. Je les priai de pousser le portail pour déposer les prochains colis au lieu de les balancer par-dessus, au risque de tout briser.

Ma voisine Françoise m'informa que les livreurs sonnaient désormais au portail de la résidence au lieu d'entrer et que nous devions nous y rendre pour récupérer nos colis. C'est insensé. Ils possèdent le bip et n'ont jamais -jusque là- refusé d'entrer.

Cela vaudrait sans doute un entretien avec le receveur de notre bureau de postes. Est-ce un ordre de sa part ou la preuve de la paresse de certains livreurs?

J'attends 2 livraisons et je dois donc rester sur mes gardes. Plus question de rester en chemise de nuit. Si je dois traverser la résidence, mieux vaut être vêtue. 😀

Aujourd'hui sera clos avant d'aller chercher Léna à l'école.