Bonjour, bonjour. Sentez-vous la joie dans ma voix? Je viens de lire le résultat de mon test PCR: négatif! Négatif mais....!
La réponse est mitigée, atténuée par le principe de précaution. Attention, vous pourriez être positive car le test fut peut-être réalisé un peu trop tôt etc etc...
Hier fut remuant. J'avais un rendez-vous avec ma dentiste. 25 minutes de retard et l'obligation de patienter dans une salle d'attente, vaste sans doute, mais occupée par une dizaine de personnes. La distanciation était possible donc pas d'angoisse inutile. Seul mon voisin me donna des frissons. Un patient étranger ayant descendu son masque sous le menton et apparemment pas gêné par le fait. Ce sont les voisins qui étaient dérangés mais comment le lui dire?
Cette longue attente désoeuvrée me permit d'observer le petit théâtre du quotidien. Je ris intérieurement en voyant arriver puis s'asseoir un homme âgé, mince et coiffé d'une casquette. Il s'assit, posa sa main sur son genou et ce que je vis me surprit: il lui manquait 2 phalanges au petit doigt.
Mince, le yubitsume d'un Yakuza! Large sourire intérieur devant les divagations de mon imagination. 😊
Le moment sur le fauteuil de ma dentiste fut loin d'être agréable. Douleur, douleur, douleur et je ressortis sans mon dentier supérieur. Bénis soient les masques qui me permettent d'avoir une vie sans me soucier du regard des autres.
Retour chez moi, repas frugal et je repartis vers 14h. J'avais décidé de me rendre à pied au laboratoire. Presque arrivée, je réalisai après avoir croisé 3 passants au regard insistant, que j'avais omis de mettre un masque. Demi-tour rapide. Ma fille en profita pour me joindre et me donner des nouvelles de Léna. Pas terribles! Bronchite asthmatiforme et un test PCR à réaliser car la doctoresse a un doute. Pauvre chaton!
Une courte file attendait patiemment devant le laboratoire et les discussions s'engagèrent. Nous étions tous là pour la même chose et l'anxiété poussait les gens à parler.
J'entrai à mon tour. Secrétaire à peine aimable mais peut-on le lui reprocher? Oui, sans doute!
Je pénétrai dans la salle de soins et je fus prise d'une violente allergie. L'infirmière vaporise un produit après chaque passage de patient et mon corps réagit violemment au produit. Mes yeux se mirent à larmoyer, mon nez à couler. Une salve d'éternuements ponctua le tout. Le coton tige me dérangea un peu mais pas à l'aulne de ce que je m'étais imaginé. L'allergie me dérangea plus, je l'avoue.
Je m'arrêtai à la pharmacie voisine pour mon renouvellement d'ordonnance. On me donna une grosse boite d'un des médicaments en me précisant que la pénurie menace et que je devrais être à l'abri avec un traitement pour 3 mois. Nous espérons que l'approvisionnement se rétablira.
Une fin d'après-midi calme et un coucher avancé car j'étais lasse.
Ce matin, rendez-vous avec le nutritionniste. Pesée, mesures et ajustements de ce régime. J'arrive à tenir et je réalise que je suis devenue plus consciente de ce que j'ingurgite. Je suis obligée de "penser" mes menus donc mes achats et mes recettes. Compter les calories est quand même et toujours un pensum.
J'ignore où j'irai ensuite et ce que je ferai. Je crois que j'improviserai.
Boudiou tu vas improviser? C'est rare dis moi tellement tes journées sont cadencées!! Bizen
RépondreSupprimer