Humeur de la nuit

 

A force de me côtoyer, vous ne devez pas être trop surpris en lisant l'heure à laquelle j'écris ce post. Sans humour justement parce que là, mon horloge interne a des ratés. Ecroulée tôt alors que la nuit n'avait pas encore envahi les alentours, j'ai -sans aucune précaution- posé la tête sur l'oreiller. Ce fut plutôt du style "paquet jeté sur le lit". Ni féminité ni douceur!

Oui, je sais que l'heure peut surprendre mais je me mammiférise de plus en plus. Je suis les cycles du soleil et j'ai l'impression de suivre maintenant le soleil de minuit des pays scandinaves.
Je me suis endormie immédiatement et quelques heures plus tard, me voilà pimpante devant mon ordinateur. Il va me falloir un sacré troupeau de moutons à compter!

Hier fut une journée de plus entre douleurs à tous les étages et vacarme chez les voisins. Marteaux, compresseur, scie électrique et éclats de voix me tinrent compagnie. Les ouvriers du bâtiment ne sont pas connus pour leur discrétion sur un chantier. Entre apostrophes et conversations téléphoniques sous mes fenêtres, je fus servie. Cela occulte tout le reste tant c'est prégnant et annihile toute envie. Un superbe soleil revigorant me poussa vers ma terrasse et je restai là, les yeux clos, à tenter d'oublier le bruit. Ce fut impossible et je rentrai vers l'ombre protectrice de mon salon me terrer comme une âme en peine.

Cette situation m'insupporte tant je me sens piégée.

J'ai décidé d'oublier ce problème en sortant aujourd'hui mais j'ai conscience que j'échangerai un problème pour un autre: la circulation dense et la foule des magasins. Sans occulter la sciatique et les douleurs à l'oeil. J'attends impatiemment mes 2 rendez-vous avec des médecins spécialisés.

Ma belle Miss a reçu sa première dose de vaccin hier et attend les effets secondaires. Je pense à toi, ma chérie.