samedi 30 septembre 2017

Humeur du matin

Résultat de recherche d'images pour "implantologue"


Une légère mauvaise humeur. Mon texte était entièrement écrit malgré quelques incidents curieux: des lettres qui apparaissaient, des majuscules non demandées, une implantation du texte farfelue et bim! la moitié du texte disparut en ne laissant que quelques majuscules et lambeaux de phrases. Une attaque virale?
Je me vois donc contrainte de recommencer en tentant de reconstituer de mémoire ce que j'avais pu écrire précédemment


..." légère et court vêtue, elle allait à grands pas..."
Court vêtue? ça c'est certain. Légère? je n'en mettrais pas ma main à couper! :-)
Bon, l'essentiel est de faire " comme si ". Je pourrais me proposer pour une étude médicale concernant les variations de poids...Je m'effraie moi-même lorsque je regarde en arrière!
J'ai repris mon alimentation en main depuis 7 semaines et me suis délestée de plus de 7kg. Moral et énergie semblent aussi mieux se porter mais, poussée par un mauvais petit génie, je ne peux m'empêcher de rêver quand même d'un miracle du style -10 kg en une semaine! Ne rêve surtout pas, Martine! C'est mauvais pour ton coeur! 
Hier fut surprenant. A 7h45, je me suis garée sur le parking désert de la clinique et, vaincue par les frissons, je dus m'envelopper dans une grosse veste de laine. Les patients qui arrivaient devaient s'interroger et se demander qui était cette SDF dans ce véhicule rouge vif ("chilien" plus précisément d'après Toyota!). 😉
J'entrai, tête haute, dans la clinique et, après avoir rempli un questionnaire d'usage, je pus poser mes fesses sur le faux cuir d'un fauteuil de la salle d'attente. 25 mn de retard! Le praticien arriva avec le sourire et en s'excusant: préparation d'une intervention! Ben, viens un peu avant pour tout préparer, M'sieur, et tu éviteras de faire inutilement attendre tes patients qui ont pris leur rendez-vous 4 mois plus tôt! J'étais déjà un chouïa agacée mais ce n'était que le début. Patientez un peu.
Grand, mince, une bonne grosse quarantaine, cheveux entre poivre et sel, charmeur, disert. Il se présenta comme "implantologue". Bon, c'est dit! Moi, c'est Martine, institutrice retraitée et accessoirement blogueuse! 😊
La suite fut plus nauséabonde. Il m'examina, m'emmena passer une radio panoramique des mâchoires et retour dans son cabinet. il étudia les clichés. Verdict: 3 dents à changer. Arracher et replanter. Mal à l'aise mais décidée à la franchise, j'expliquai que l'argent ne se trouve pas sous les pieds d'un cheval et que je viens juste d'emprunter pour ma nouvelle voiture. 
L'insensé se produisit: dans ces conditions, il allait m'adresser à un collègue! J'étais héberluée. Ne peut-on rechercher d'autres options? Pour lui, cela paraissait clair: pas d'argent, pas d'implants donc allez voir ailleurs. Mais, hormis le fait de posséder cette spécialisation d'implantologue, n'est-il pas aussi chirurgien dentiste?
J'étais sidérée. Il appela une consoeur pour un avis, ils discutèrent. Je demandai quand même si un devis serait envisageable ou, du moins, une fourchette financière. Et là, il reprit vie. Il me "vendit" son business, omettant au passage de se préoccuper de mes abcès dentaires. Sa consoeur tempéra quand même son enthousiasme en m'expliquant, fort mal à l'aise, que cette fourchette dépendrait de ce qu'elle trouverait après avoir arraché les dents. A aucun moment, il ne proposa un traitement. Son truc à lui, c'était qu'il était implantologue et bye bye. Je me verrai donc contrainte de consulter ma doctoresse pour tenter de guérir ces fichus abcès.
Je suis ressortie avec 4 rendez-vous avant la fin de l'année et de fort mauvaise humeur. J'aurais arraché les yeux de quiconque m'aurait jeté un regard de travers ou aurait craché sur le trottoir devant moi!
Le reste de ma journée fut calme à la limite de l'immobilité mais le soleil automnal me poussa au jardin. Il faut vite en profiter avant l'arrivée des froidures.
Image: https://twitter.com/paris_implants

5 commentaires:

  1. Bonjour Martine,
    Je ne sais pas quoi ajouter à votre "coup de gueule" contre ce malotru.
    Mon humeur n'est pas plus apaisée, je subis le nouveau lévothyrox...
    Bises solidaires.

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    1. Oh je suis navrée de ce qui vous arrive, à vous et aux dizaines de milliers d'autres femmes utilisant ce médicament. Mais comment peut-on mettre de côté toutes ces utilisatrices en omettant de les avertir du changement de formule? Je suis ulcérée par ce mépris. Courage! J'espère que l'ancienne formule sera bientôt de nouveau en vente et que vous pourrez enfin souffler. Amitiés. martine

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  2. C'est honteux ! La médecine à 2 vitesses est de plus en plus au goût du jour.
    Lorsque j'ai pris rendez-vous chez un cardiologue, la secrétaire m'a demandé si je payais ou non avec la carte vitale. Moi, bêtasse, sans réfléchir, j'ai dit "avec la carte vitale". Logique, non, c'est pour ça qu'elle est faite.
    Au lieu d'avoir un rendez-vous rapide, j'ai dû attendre 6 mois pour le voir.

    Pour tes dents, n'y a-t-il pas de dentiste mutualiste ? C'est parfois moins cher.

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  3. Oups, je viens de lire dans un de tes précédents messages qu'il s'agissait d'une clinique mutualiste. Alors là, les bras m'en tombent.
    Je pensais qu'ils étaient habitués à recevoir des clients plus modestes qui ne peuvent pas dépenser des fortunes pour se soigner et voilà qu'on y met aussi des snobinards qui ne pensent qu'à se remplir les poches.

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    1. C'est clairement une médecine à 2 vitesses à laquelle nous sommes confrontés. Faire des coupes dans tous les budgets, imposer des quotas de médecins spécialistes, voilà ce qui les a occupés pendant 10 ans. Le résultat est là. Pour mes dents, vu le budget pharaonique dépensé en 6 ans, j'avais opté pour la clinique mutualiste. Lorsque j'ai pris mon rdv, la secrétaire médicale ne m'a pas demandé si je désirais voir un "implantologue" (désolée, ça me fait rire!) ou un dentiste traditionnel. J'ai donc tiré le gros lot avec ce gugusse indifférent. pas de bol!

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Et un gros MERCI !!!!

Humeur du jour

 Un si long silence! Au début, j'étais préoccupée par de nombreux rendez-vous médicaux puis le non désir pointa son nez et je m'éloi...