...lymphatique. Je m'octroie le droit de gérer cette journée comme je l'entends, sans contraintes d'horaires ou de personnes.
Hier fut très agité: coup de fil vers 8 heures du matin d'une secrétaire de l'Université. Manque de personnel. J'ai accepté une surveillance non prévue. J'étais alors en pyjama et je devais être sur place une heure plus tard. Le cerveau branché sur 100.000 volts, j'ai aligné une succession de gestes pour me retrouver essoufflée - mais en avance sur l'horaire - devant les portes du bâtiment.
Direction l'amphi honni. Immense, moche, sans fenêtre. On s'y gèle l'hiver et on meurt de déshydratation l'été.
5 surveillants: 1 seul homme, le " chef de meute " et 4 femmes.Avez-vous remarqué comment s'organisent les rapports dans tous les groupes? Les " meneurs " prennent leur place immédiatement et les " suiveurs " obéissent.
Ce surveillant-là s'est immédiatement démené, occupant le terrain, donnant de la voix et agitant les bras tel le chargé d'appontage d'un porte-avions.
Deux des collègues féminines, débutant dans cette université, observaient médusées. La dernière? je l'ai surnommée la " grande, blanche et noire, lente et molle "...Un zombie en noir et blanc! Glissant lentement dans les travées, le visage figé et les yeux vides. Brrr!
Une fois l'examen commencé, nous eûmes la surprise de voir " petit chef " s'installer tout en haut de l'amphi, derrière les étudiants, pour n'en plus bouger. Il a dormi, corrigé des copies et a laissé travailler le harem moins la " grande, blanche et noire, lente et molle " qui lisait un bouquin dans un coin de la salle.
Travail à trois épuisant et qui vit-on réapparaître dix minutes avant la fin? Le " chef de meute " !
Reposé, énergique, il se mit à s'agiter, tenant même à porter lui-même les dossiers au secrétariat.
J'étais d'une humeur de dogue! J'aurais volontiers planté mes crocs dans son derrière dodu! Et n'y voyez là, rien de sexuel, croyez-moi! :-)
Repas frugal de midi, à l'ombre d'un arbre majestueux et les fesses dans l'herbe fraîche.
L'occasion de mieux connaître certaines collègues. Un vrai fou-rire nous a unies devant un café brûlant. Nous parlions bébés et l'une d'entre nous nous confia les prénoms choisis pour les jumeaux d'une voisine: " Starsky " et " Hutch ". Quel fou-rire lorsqu'une autre nous annonça les prénoms de jumelles de son entourage: " Clémentine " et " Clitorine "! Là, nous en avions les larmes aux yeux tant nous riions. Pauvre gamine affublée d'un pareil prénom!
Après-midi comateux tant il faisait chaud. Je me suis encore distinguée avec un professeur. On m'avait annoncé qu'il arriverait en retard. Bon!
Un étudiant manquait et ses camarades m'expliquèrent qu'il allait arriver. Okay!
J'entendis du bruit, me retournai et me trouvai nez à nez avec un jeune homme déposant son sac à dos sous le tableau.
Je débitais d'une traite mon petit laïus : " Installez-vous vite! Sortez votre carte d'identité et éteignez votre portable! "
Lui: " Mais je suis le professeur! "
Une houle de rire secoua les étudiants, le prof et moi. Je me confondis en excuses en ne désirant qu'une chose: rembobiner le film et refaire la prise de vues! :-)
je suis morte de rire merci pour ces bons débuts de journée que tu m'offres ainsi
RépondreSupprimerbisous bisous
Un dogue en pyjama? Waouh!!Ton propriéraire a t-il un permis pour te promener au milieu de jeunes étudiants?
RépondreSupprimerNous n'avons plus de bulletinS de santé et sommes tous très très inquiets...surtout après un midi fesses sur l'herbe!!Salut à toi Lymphaquinqua... Jvais me contraindre avec d'autres!!Le livreur de congelé à tout hasard !!
Alors ça ne m'étonne pas de toi ... j'ai vraiment éclaté de rire en te lisant.. surtout la fin...
RépondreSupprimerJ'ai imaginé la scéne ...
Bises d'As.
A la lecture de ton article, les one -women-show ont intérêt à ne pas quitter leur scène car tu auras vite fait de leur prendre leur public!!! Excellente et hilarante description de ces instants de vie... Nous tous, tes lecteurs, sommes forcément en train de nous tenir les côtes, tellement on "s'bidonne"...
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