vendredi 27 novembre 2009

humeur du matin


...de rêve! Je songe chaque matin à l'énergie dispensée lors de mon dernier stage à Morgins et je suis heureuse de commencer une nouvelle journée. Les participants s'écrivent et quelle émotion de partager leurs beaux textes et leurs émotions.
Sarkozy en Amazonie? Pardonnez mon large sourire en réfléchissant. N'y a t'il pas de tribus de chasseurs de têtes là-bas?
Oh Martine, c'est pas beau, ça!:-)
Ce matin, je prendrai ma besace et mon bâton de pèlerin pour presque cinq heures de surveillances d'oraux. Mon rôle est minime mais nécessaire: je surveille les préparations des oraux, distribue les sujets et envoie les étudiants à l'heure correcte vers leurs professeurs. Pas simple lorsqu'il y a superposition de plusieurs groupes et que certains étudiants ne se présentent pas. Il faut gérer absences, présences et horaires.
Se trouver au milieu de tant de jeunes est un bain de jouvence quotidien.
J'espère ne pas retrouver mon "pannetone" sur le quai du métro car fou-rire garanti. Que je vous explique!
Mercredi matin, quai du métro. J'attends au milieu de dizaines d'autres personnes. Un mouvement, un frôlement sur ma droite. Je me tourne légèrement et découvre à moins d'un mètre une frêle silhouette de dos. Je sursaute car l'accoutrement a de quoi surprendre. Pantalon foncé, veste de survêtement vert cru. La personne se retourne au même moment et je découvre un visage ébène surmonté d'un invraisemblable chapeau de fourrure blanche et rase. Chapeau de la forme d'un "pannetone" avec deux longues oreilles sur les côtés. Incongru avec la douceur de la météo. Taquine comme je le suis, je la dévore des yeux pour m'imprégner de la vision, en sentant le rire se former lentement. L'arrivée de la rame de métro me sauve la mise.
Et en fin d'après-midi, croyez-le ou non, assise dans mon wagon et épuisée, mon regard erre sur les voyageurs de la rame suivante. Je sursaute! Mon "pannetone" est encore là, de dos. Un mirage? A quelques mètres d'elle, un ouvrier en bleu de travail et blouson s'accroche à une barre, l'air rêveur. A cet instant, son regard croise le chapeau. Il s'éternise. Je vois alors le rire qu'il ne retient pas. Il baisse la tête en se mordant les lèvres et je me laisse alors aller sans retenue à la bonne humeur.
Sacré "pannetone"!

1 commentaire:

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Voilà : c'est fait.
Et un gros MERCI !!!!

Humeur du jour

 Un si long silence! Au début, j'étais préoccupée par de nombreux rendez-vous médicaux puis le non désir pointa son nez et je m'éloi...