...détendue! JE NE TRAVAILLE PAS AUJOURD'HUI! Ceci expliquant cela! Ne pas travailler à l'extérieur ne signifiant nullement ne rien faire: vous peineriez à imaginer la longueur de la liste de corvées du jour.
Je rêve parfois d'être un mollusque dont la seule occupation serait de copuler et de baver!:-))
Hier fut très occupé et générateur de stress, de fatigue et d'énervement: ma surveillance terminée, je me suis rendue à la station de métro, au milieu de la cohue des étudiants euphoriques: beaucoup avaient terminé leurs partiels. L'ambiance était légère jusqu'à l'arrivée à la station de métro. Des jeunes refluaient, portable à l'oreille et on entendait: "y'a pas d'métro!". Surprise, inquiétude en découvrant, en contrebas, des quais bondés, pleins à craquer de voyageurs en attente. La foule des étudiants (et moi, au milieu) descendit pour gonfler encore le paquet compact des gens immobiles. Un métro arriva enfin après quelques minutes d'attente. J'eus la chance de me trouver à la bonne place et je pus entrer dans la rame, poussée par des mains impatientes. La foule était si dense que je tenais debout sans m'agripper à une barre. Descente à la station Bellecour, le noeud stratégique de plusieurs rames. Une épaisse barrière de voyageurs bloquait la montée, difficilement contenus par une cohorte d'employés des transports en commun. Des policiers quadrillaient la plate-forme centrale et attendaient en rangs d'oignons en haut des escaliers roulants. Une voyageuse s'exclama: "mais c'est la guerre!". Aucun haut-parleur ne donnait d'explications. Emportée par le flot, je pus grimper sur le quai pour attendre un deuxième métro. Même foule et toujours aucun message officiel. Je montai dans une rame bondée de gens las, les yeux cernés et victimes d'évènements que nous ne maîtrisions pas. Debout et coincée contre une porte, je dus supporter les odeurs corporelles de fin de journée, les pieds écrasés et le poids du sac à dos d'un immense étudiant africain qui se tenait devant moi. Arrivée au bout de ce voyage infernal, je me suis assise dans ma voiture, ai reculé mon siège et j'ai fermé les yeux. Le silence enfin et plus de promiscuité!
vendredi 14 janvier 2011
2 commentaires:
Pour vous aider à publier votre commentaire, voici la marche à suivre :
1) Ecrivez votre texte dans le formulaire de saisie ci-dessous
2) En dessous de Choisir une identité, cocher Nom/URL
3) Saisir votre nom (ou pseudo) après l'intitulé Nom
4) Cliquer sur Publier commentaire
Voilà : c'est fait.
Et un gros MERCI !!!!
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Humeur du jour
Un si long silence! Au début, j'étais préoccupée par de nombreux rendez-vous médicaux puis le non désir pointa son nez et je m'éloi...
-
https://shakespeareillustration.org/wp-content/uploads/2020/04/Victorian-Illustrated-Shakespeare-Colouring-Book-copy.pdf " les amat...
-
http://bicocacolors.blogspot.com/ Un gros coup de coeur pour ce blog magnifique, plein d'originalité et de beauté! J'adopte sans hé...
-
http://bicocacolors.blogspot.fr/ http://www.etsy.com/shop/bicocacolors?ref=em Perdre la tête et l'équilibre devant la profusion de mot...
Je te souhaite une merveilleuse journée dans la tranquillité et la sérénité.
RépondreSupprimerBravo pour tes prouesses urbaines.
Bises
Asminette
Bien l'ambition d'un mollusque...!!! Je note que le mollusque s'est fait promiscuiter hier!!belle journée Bizen
RépondreSupprimer