mercredi 27 avril 2011

Liliana Porter

http://lilianaporter.com/



Se régaler devant les installations pleines d'humour de Liliana Porter.




Liu Ding

http://www.artnet.com/artists/liu%20ding/artworks-for-sale
http://www.espaciominimo.net/




Scène célèbre revisitée par Liu Ding.

Alexander Semenov

Le photographe russe Alexander Semenov pratique la poésie sous-marine.
http://clione.ru/
http://clione.ru/gallery/underwater?nggpage=2
Merci à http://www.ecrans.fr/-Vu-sur-le-www-.html



Ana Ventura


http://www.anaventura.com/
http://papeisportodolado.blogspot.com/
Quelques collages de papier réalisés par Ana Ventura. Prenez le temps de parcourir son portfolio. Vous serez surpris!

Emotion et bye bye Berlusconi

Le 12 mars dernier, Silvio Berlusconi a dû faire face à la réalité. L’Italie fêtait le 150ème anniversaire de sa création et à cette occasion fut donnée, à l’opéra de Rome, une représentation de l’opéra le plus symbolique de cette unification : Nabucco de Giuseppe Verdi, dirigé par Riccardo Muti.
Nabucco de Verdi est une œuvre autant musicale que politique : elle évoque l'épisode de l'esclavage des juifs à Babylone, et le fameux chant « Va pensiero » est celui du Chœur des esclaves opprimés. En Italie, ce chant est le symbole de la quête de liberté du peuple, qui dans les années 1840 - époque où l'opéra fut écrit - était opprimé par l'empire des Habsbourg, et qui se battit jusqu'à la création de l’Italie unifiée.
Avant la représentation, Gianni Alemanno, le maire de Rome, est monté sur scène pour prononcer un discours dénonçant les coupes dans le budget de la culture du gouvernement. Et ce, alors qu’Alemanno est un membre du parti au pouvoir et un ancien ministre de Berlusconi.
Cette intervention politique, dans un moment culturel des plus symboliques pour l’Italie, allait produire un effet inattendu, d’autant plus que Sylvio Berlusconi en personne assistait à la représentation…
Repris par le Times, Riccardo Muti, le chef d'orchestre, raconte ce qui fut une véritable soirée de révolution : « Au tout début, il y a eu une grande ovation dans le public. Puis nous avons commencé l’opéra. Il se déroula très bien, mais lorsque nous en sommes arrivés au fameux chant Va Pensiero, j’ai immédiatement senti que l’atmosphère devenait tendue dans le public. Il y a des choses que vous ne pouvez pas décrire, mais que vous sentez. Auparavant, c’est le silence du public qui régnait. Mais au moment où les gens ont réalisé que le Va Pensiero allait démarrer, le silence s’est rempli d’une véritable ferveur. On pouvait sentir la réaction viscérale du public à la lamentation des esclaves qui chantent : « Oh ma patrie, si belle et perdue ! ».
Alors que le Chœur arrivait à sa fin, dans le public certains s’écriaient déjà : « Bis ! » Le public commençait à crier « Vive l’Italie ! » et « Vive Verdi ! » Des gens du poulailler (places tout en haut de l’opéra) commencèrent à jeter des papiers remplis de messages patriotiques – certains demandant « Muti, sénateur à vie ».
Bien qu’il l’eut déjà fait une seule fois à La Scala de Milan en 1986, Muti hésita à accorder le « bis » pour le Va pensiero. Pour lui, un opéra doit aller du début à la fin. « Je ne voulais pas faire simplement jouer un bis. Il fallait qu’il y ait une intention particulière.  », raconte-t-il.
Mais le public avait déjà réveillé son sentiment patriotique. Dans un geste théâtral, le chef d’orchestre s’est alors retourné sur son podium, faisant face à la fois au public et à M. Berlusconi, et voilà ce qui s'est produit :
[Après que les appels pour un "bis" du "Va Pensiero" se soient tus, on entend dans le public : "Longue vie à l'Italie !"]

Le chef d'orchestre Riccardo Muti : Oui, je suis d'accord avec ça, "Longue vie à l'Italie" mais...

[applaudissements]

Muti
 : Je n'ai plus 30 ans et j'ai vécu ma vie, mais en tant qu'Italien qui a beaucoup parcouru le monde, j'ai honte de ce qui se passe dans mon pays. Donc j'acquiesce à votre demande de bis pour le "Va Pensiero" à nouveau. Ce n'est pas seulement pour la joie patriotique que je ressens, mais parce que ce soir, alors que je dirigeais le Choeur qui chantait "O mon pays, beau et perdu", j'ai pensé que si nous continuons ainsi, nous allons tuer la culture sur laquelle l'histoire de l'Italie est bâtie. Auquel cas, nous, notre patrie, serait vraiment "belle et perdue".

[Applaudissements à tout rompre, y compris des artistes sur scène]

Muti
 : Depuis que règne par ici un "climat italien", moi, Muti, je me suis tu depuis de trop longues années. Je voudrais maintenant... nous devrions donner du sens à ce chant ; comme nous sommes dans notre Maison, le théatre de la capitale, et avec un Choeur qui a chanté magnifiquement, et qui est accompagné magnifiquement, si vous le voulez bien, je vous propose de vous joindre à nous pour chanter tous ensemble.
C’est alors qu’il invita le public à chanter avec le Chœur des esclaves. « J’ai vu des groupes de gens se lever. Tout l’opéra de Rome s’est levé. Et le Chœur s’est lui aussi levé. Ce fut un moment magique dans l’opéra. »
« Ce soir-là fut non seulement une représentation du Nabucco, mais également une déclaration du théâtre de la capitale à l’attention des politiciens. »




http://mobile.agoravox.fr/actualites/europe/article/silvio-berlusconi-renverse-par-91522

Puces du Design

24° Puces du Design

Prochaines Puces du Design
les 6, 7 et 8 mai 2011

Quai de la Loire, Paris 19°, accès libre et gratuit 


Chaque édition des Puces du Design est l'occasion de retrouver plus de 100 antiquaires
spécialisés en design des années '50 à '90,
mais aussi de découvrir des événements et expositions de design à ciel ouvert...
Il y aura notamment ce printemps : 
   
JL AVRIL                                                 Lampes Gras
une exposition consacrée à Jean-Louis Avril                            une rétrospective sur les célébrissimes 
pionnier du design en carton à la fin des années ‘60                      lampes Gras (sur le stand Artefact)
                                                                                       (sur le stand de Flavien Gaillard)
                       
AKUB E. Sottsass                 O. Borsani                 Gae Aulenti          
une thématique “Made in Italie” sur l’ensemble de la manifestation avec des monographies
(Gae Aulenti chez XXO, Osvaldo Borsani chez Artefact...), des pièces exceptionnelles et la
présentation des plus importants courants du design italien


Vous trouverez toutes les informations relatives à ces événements dans les communiqués de presse ci-joint
et, toutes les informations pratiques, la liste des exposants... sur :
 www.pucesdudesign.com

Saramello

http://www.saramello.com/
http://saramello.carbonmade.com/
http://www.flickr.com/photos/saramello/sets/
http://saramello.ultra-book.com/book
J'aime la série "Fridoca" centrée sur Frida Kahlo de Saramello, jeune artiste brésilienne.



Lucas Zoltowski

Lutter contre le tabac et se débarrasser de sa dépendance: une jolie création de Lucas Zoltowski
http://lucaszoltowski.deviantart.com/gallery/#/d1nvltl

Humeur du matin

...prête à redescendre dans l'arène mais l'envie n'y est pas. Courte journée de travail: 2 fois 2 heures de surveillances puis liberté. Je reconnais que je sature et que j'apprécie la perspective de cette demi-journée sans obligations. Quelques courses et je retrouverai le brouhaha de ma résidence et des hordes d'enfants incontrôlés. Ces surveillances de préparations d'oraux me laissent le loisir d'admirer la mode vue par des gamins de 20 ans. La sobriété en noir et blanc des filles contrebalance les fantaisies vestimentaires des garçons. Un costume gris classique sera esthétiquement mis en valeur par une cravate aux fleurs d'un bleu pétant ou des chaussettes noires agrémentées de grosses cerises rouge vif. Si, si! :-)
L'entr'aide fonctionne: devant le hublot de ma porte, on s'échange les cravates et on s'aide à les nouer. Un joli spectacle attendrissant. Un étudiant à la tête bouclée m'avoua d'un air désarmant: "c'est la première fois que j'en porte une!"...

Humeur du jour

 Un si long silence! Au début, j'étais préoccupée par de nombreux rendez-vous médicaux puis le non désir pointa son nez et je m'éloi...