Humeur de ma nuit

...excellente parce que je le veux bien! Se rebeller contre les coups du sort défoule mais ne résoud rien. Il faut faire le dos rond et attendre que tout passe dans ce mouvement perpétuel de la vie.
Hier fut travailleur (un peu) et parleur (beaucoup). Je ne m'en plains pas. Une amie m'a écrit dans un texto qu'elle souhaitait que je devienne centenaire car j'étais trop utile à plein de gens. C'est mignon tout plein mais ai-je vraiment envie de continuer à aider et à résoudre? Je souhaiterais devenir (encore plus) égoïste. D'accord, c'est politiquement incorrect mais j'y travaille. J'apprends à me préoccuper aussi de moi, à dire non. Notre éducation judéo chrétienne nous a amenées, ma soeur et moi, à nous oublier au détriment des autres. Toujours cette fichue notion du Bien et du Mal qui parasite tous les rapports et qui devient boulet et frein moteur avec le temps.
Bon, trève de digression.
Mon menu de dimanche avec mes amis, est prêt. Après avoir écumé le net pour trouver des idées, j'ai fait le tri et mon choix. Ouf! Reste à définir maintenant le menu de Noël. Lorsque la famille était encore réunie, nous avions l'habitude du libre-choix. Chacune des 5 personnes faisait "sa" liste  de mets et j'harmonisais le tout. Pas de menu compassé et traditionnel, c'était éclectique et plutôt gai.
Et le sourire du milieu de la nuit: en zappant, je tombe inévitablement  sur un film pseudo érotique dans lequel de beaux comédiens copulent tristement et en gros plan évidemment. Incongruité de la situation: moi, à peine éveillée, hirsute, chemise de nuit et pantoufles, un bol de Ricoré à la main, devant ces images peu incitatives au demeurant. Le décalage est grand! :-)