Humeur de ma nuit

...surprise, une fois de plus, par un réveil inopiné mais résignée. La fatigue inhérente me cause plus de soucis que le fait d'être debout à 3 h du matin.
Hier fut inattendu avec un sms de ma fille aînée à 8 h du matin et, devant un ciel pastel et le rayon de soleil assorti, je lançais une invitation pour le repas de midi. Las, le mauvais temps s'installa et leur arrivée eut lieu sous un ciel menaçant et un vent glacé. Je réembarquais la troupe dans la voiture pour une visite à la chèvrerie afin de faire plaisir à Léna. Les "patates" (pintades) sont parties, livrées au négociant, et seule une petite cinquantaine destinée à la vente directe continue de s'ébattre en plein air. Léna fut de nouveau effrayée par le brouhaha criard des volatiles et l'étable des chèvres nous offrit  une chaleur odorante et moins effrayante pour elle. Les chevreaux remuants et braillards lui plurent et elle demanda à les caresser, bien à l'abri quand même, dans les bras de sa maman. Un grand moment fut la découverte des crottes de chèvre qu'elle confondit avec les billes noires des réglisses Haribo. Ce fut l'occasion d'un bel éclat de rire complice avec ma fille, au courant de la mésaventure qui m'arriva lorsque j'étais enfant. Mon cousin me fit fermer les yeux et ouvrir la bouche pour me donner des baies à manger. J'eus droit à des crottes de chèvre en guise de fruits.
Repas entre filles mais Léna préféra s'installer devant mon ordinateur pour regarder une série de petits dessins animés. Mère et fille repartirent en début d'après-midi pour une sieste bienvenue. Je m'occupais de moi le reste de cette journée maussade.
Aujourd'hui devrait être réparti entre ma Miss et la garde de Léna chez elle.
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