Humeur du matin

...idéale, aux p'tits oignons! Une journée épuisante suivie d'une courte nuit de sommeil et me voilà prête à affronter l'inconnu. J'ai une foule de projets qu'il me reste à finaliser.
Le physique ne suit pas mais la tête et le coeur ont 16 ans. C'est le paradoxe de prendre de l'âge: le corps se délite mais le reste stationne sur "adolescence". Ce blog me permet d'assouvir ma curiosité artistique et ma curiosité des autres, de rester  sur "on" dans la vie quotidienne. Il insuffle des envies, des rêves et c'est inestimable.
Hier fut, disons, remuant! L'autoroute puis la ville pour me rendre chez ma Miss, resplendissante à son retour d'un long week-end à Canet-Plage. 1 heure pour l'accompagner dans sa première déclaration d'impôts par internet, récupérer le carton de whisky rapporté d'Espagne pour le mariage de mes jeunes voisins. Reprendre la voiture pour me rendre chez ma file aînée, manger en pointillés sous l'oeil de Léna, ravie de grapiller dans mon assiette, l'occuper pour permettre à sa mère -épuisée- de faire une courte sieste puis la gérer jusqu'à 20 h, au moment du retour de ladite maman.  Je me suis régalée avec ses mimiques, ses conversations, ses tentatives de chant et ses improvisations. Elle a une curiosité sans bornes qui enchante une grand-mère aux anges. Hier soir, nous avons réalisé ensemble la première omelette de sa jeune vie. Casser les oeufs fut un grand moment et je l'ai accompagnée  tout au long de la réalisation. Elle irradiait de bonheur:-)
Retour à 21 h pour déposer le carton d'alcool chez mes voisins, discuter un moment avec lui, inquiet pour son emploi à la centrale du Bugey. Son angoisse était palpable. Que dire?
Le feuilleton "Closer" me tint éveillée un moment puis je sombrai. Allez zou! Direction le lit avec un plaisir infini.
Bon, que ferai-je aujourd'hui? Je l'ignore et ça me plaît. La retraite permet de lâcher du lest de temps en temps et c'est d'une jouissance absolue.
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