vendredi 14 juin 2013

Humeur de ma nuit


...ou du soir ou du jour...Pffff...je suis perdue, larguée en mode XXL!
Repas de midi avancé car je devais aller chercher Léna chez sa nourrice. La puce m'attendait fébrilement et j'entendis galoper puis hurler "c'est mamie!" lorsque je frappais à la porte de la maison.
Arrivée devant son immeuble, elle m'attendit sagement, insista pour que j'ouvre la boite aux lettres afin d'y trouver des "catalogues". Ils la fascinent et elle passe de longs moments à les feuilleter, à évaluer ce qu'elle aime ou pas, à montrer d'un petit doigt impérieux "je veux ça! et ça! et ça!".
Puis elle commença à monter les escaliers, beaucoup plus rapidement que moi qui ahanais derrière en portant les sacs.
J'entendis "tu te dépêches, mamie? je t'attends, moi!"...Heu, oui, je fais ce que je peux!
Puis, elle murmura "chuuut! il faut pas faire de bruit pour les gens!"...Elle est si peu discrète qu'on passe son temps à lui seriner de baisser d'un ton, de faire attention aux voisins. Et arrivée sur le palier, elle oublia la consigne et cria dans la cage d'escalier "tu as les clés, mamie?"
Bonjour l'incognito!:-)
Elle fut ravie de retrouver son lieu de vie, s'empressa d'ôter jean et chaussettes ("j'ai trop chaud, mamie")  puis se glissa avec délectation dans le lit de sa mère. Je m'y allongeais aussi, pensant l'inciter à faire la sieste mais ce fut moi qui sombrais la première. Je l'entendis chuchoter à son chien en peluche "je veux pas dormir, moi. J'ai pas sommeil! chuuut!"
Le chien me laissa en paix: :-)
Elle accepta enfin de grimper dans son lit, me laissant m'étaler et faire l'étoile de mer pour une sieste méritée. Une heure et un café plus tard, je m'installais sur le canapé et me lançais à corps perdu dans des mots croisés géants.
L'autre grand-mère arriva vers 15 h, sublime de minceur et de blondeur. Là, mon ego se ratatina lentement mais nous eûmes une discussion de grands-mères pendant 40 minutes. J'y tenais car il me semble essentiel qu'elle ait une place dans la vie de Léna. Elle fut émue par les photos que j'avais apportées. Je lui confiais un papier avec mes coordonnées et lui réclamais son adresse internet. Je lui enverrai les diaporamas de la vie de la petite. Nous convîmes que, seul le bonheur de Léna compte, et que nous devons resserrer les rangs autour d'elle. L'amour de tous est essentiel. Nous nous sommes laissés séparer par la volonté du papa de Léna mais nous allons corriger cela.
Nous réveillâmes la petite en douceur et elle repartit, peu rassurée, au bras de son autre grand-mère. Oh, ce regard inquiet! Signes de la main et bisous envoyés semblèrent la tranquilliser. Elle allait enfin revoir son papa après 2 semaines de séparation dûes à un accident de moto
Retour vers 16 h pour retrouver la famille assise sous "l'arbre à palabres". Des discussions croisées puis je rentrais me mettre à l'ombre. Il faisait vraiment très chaud et le corps subit ces écarts de températures.
J'avoue sans honte avoir, moi aussi, envoyé promener mes vêtements pour enfiler un long tee-shirt ample et confortable. Pieds nus sur le carrelage frais...
Ah, au fait, j'ai dormi 2 heures avant d'être bien éveillée et de venir rédiger ce message:-)
Image: http://www.marieclaireidees.com/,mon-arbre-a-palabres,2610249,97384,4 et, ici, dans l'Ain, je confirme que nous ne croisons que peu de zèbres!:-)

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Voilà : c'est fait.
Et un gros MERCI !!!!

Humeur du jour

 Un si long silence! Au début, j'étais préoccupée par de nombreux rendez-vous médicaux puis le non désir pointa son nez et je m'éloi...