Humeur de ma nuit

...identique à la précédente! Mes Gentils Voisins ont remis le couvert avec d'autres invités mais en silence. Par contre, une fête au village voisin semble participer au concours du plus grand nombre de décibels. Rythmes à gogo. L'hiver rime avec froid, neige, silence et repli mais l'été ramène barbecues, fiestas débridées et insomnies consécutives au bruit. Que choisir à part le repli dans une grotte du Vercors?
Hier matin, la météo fut étrange: ciel gris flouté et douceur. J'ai choisi de sortir marcher et je ne le regrette pas. J'ai croisé quelques cousins et un cavalier. J'ai fait ami-ami avec son âne Cadichon, seul dans son enclos puis, lorsque le cavalier a ramené son cheval, je me suis présentée. Du coup, en retour, il m'a présenté Cris sa monture, m'a prévenue qu'il venait de le passer au jet et que le cheval allait bientôt se rouler par terre. Chose faite quelques secondes plus tard et des images rigolotes.
Le reste de ma journée fut comateux. J'étais vaincue, anéantie par une lassitude extrême consécutive aux insomnies récurrentes. Où trouver de l'énergie quand cerveau et corps hurlent "stop!"?
L'annonce par texto du cancer récidivant d'un ami très cher m'acheva psychologiquement. Les mauvaises habitudes reprirent immédiatement le dessus: repas devant la télé avec pizza (végétarienne mais quand même!) et une bière glacée. Plus une vague de regrets et remords après ce repas et l'envie d'aller me faire volontairement vomir. Se remettre sur des rails solides est difficile. Je m'en veux d'être si solide sur certains aspects et si fragile sur d'autres. Soupir.