dimanche 7 juillet 2013

Promenade

Promenade matinale au Prieuré de Blyes. Blyes est un village où vivent plusieurs membres de ma famille maternelle et qui se trouve à 4 kms de chez moi.

"A 40 kilomètres de Lyon, dans l’axe LYON-GENEVE, le village de Blyes, situé aux abords de la rivière d’Ain, à trois kilomètres du Rhône, s’étend dans une plaine alluviale caillouteuse. La rivière d’Ain se situe à 209 mètres d’altitude, alors que le point culminant de notre commune se trouve au «  Bois des Terres » à 243 mètres.
La dynamique de la rivière d’Ain ainsi que les pratiques pastorales ont contribué à entretenir la steppe dans ce secteur de la Plaine de l’Ain

Dans ce désert pierreux, éloigné de tout, des religieuses bénédictines font construire un Prieuré, où règne un esprit de simplicité et d’austérité dans la construction, pour respecter l’ordre de Saint Benoît.
Les origines du prieuré sont floues, mais les prieures connues sont d’origine aristocratique et on peut penser que la fondatrice était une princesse. La plus ancienne des prieures connues  est Marie de Salles.
Dès sa fondation, le couvent  a des arrangements avec le curé de Chazey-sur-Ain, mais aussi des procès à propos de la dîme en blé et en chanvre.


Dès 1240, le monastère connait des difficultés  et doit réduire son train de vie.
En 1245, la protection papale (bulle d’Innocent IV) accorde la protection financière aux religieuses. De nombreux bienfaiteurs ont aussi contribué à la pérennité du monastère.
Mais les difficultés financières persistent, et en 1559, le couvent est mis sous tutelle.
A la fin du XVIème siècle, les garnisons  établies dans les villes viennent perturber le fonctionnement du couvent, il règne un grand désordre en son sein

En 1601, le traité de Lyon du 16 janvier, rattache une partie de l’Ain à la France, Blyes devient un village français.

En 1636, il y eut demande de transfert des religieuses pour fuir un monastère qui menaçait de s’écrouler  et les outrances et molestations des troupes de passage. Le cardinal de Richelieu leur donne l’autorisation de déménager à LYON
Le prieuré avait été témoin de cinq siècles de vie conventuelle. En 1751, le prieuré de Notre Dame des Anges fut supprimé par Louis XV et tous les biens furent confiés au Chapitre Des Nobles Chanoinesses Comtesses de Neuville.

Plus ou moins vite affranchis, leurs serviteurs donnent naissance au village en construisant des maisons de pisé et cultivant les creux laissés par la rivière dans la plaine.
Notre commune, née en 1863 a évolué au cours du temps. A ses débuts, notre commune  dût édifier ses bâtiments municipaux. Ainsi en 1872 étaient jetées les bases de la mairie- école.
Le nombre d’habitants a beaucoup fluctué, passant  de 309 en 1866 pour atteindre 935 en 2010.
Dans les années 1970, alors que la population était tombée à 106 habitants, l’arrivée de la centrale nucléaire du Bugey, du Parc Industriel de la Plaine de l’Ain, des possibilités d’irrigation et la mise en place de nouveaux axes de voirie, offrent  à Blyes un nouvel essor."


Les bâtiments se trouvant au centre du village et sur la rue principale, il me fut difficile de prendre des photos sans voitures, sans panneaux de stationnement, sans antennes de télévision:-)
2 bâtiments demeurent. Le plus grand se compose d'une halle ouverte à la superbe charpente et au sol carrelé et empierré, qui abrite les étals du marché le samedi. La grande salle a été transformée en salle des fêtes. La restauration fut réussie et de nombreux vestiges anciens y subsistent.
L'autre bâtiment abrite des salles plus administratives mais l'ensemble est particulièrement harmonieux et bien entretenu.

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Et un gros MERCI !!!!

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