La magie m’ennuie. Je ne l’utilise pas. On peut le faire avec un aérographe fin du même calibre qu’un cheveu. Léonard l’aurait utilisé pour ses « sfumatos ». Je le fais briller et je lui donne des transparences avec les vernis et les laques dans les parties que l’anatomie féminine l’exige. Mais, entre parenthèses, jamais le Féminin ne m’impose des exigences mais plutôt du plaisir.
Pour les paysages et les bocages, je fais du plâtre et travaille la résine de pin, Je joins des feuilles de bois dans une espèce de « collage » avec des excroissances qui sont générées par la térébenthine et les couleurs à l’huile. J’adapte les coraux et les ambres et si je ne trouve pas une pierre précieuse je la fabrique.
Je crois que je fais quelque chose de très proche de la nature elle-même... Et je fuis toujours le spontané et le hasard. Tout cela orienté vers la plus extrême lucidité du raisonnable.
Disons que c’est comme un chef d’orchestre qui coordonne avec sa baguette, la variété hétérogène des instruments de musique et de l’ensemble de ses interprètes.
Je ne suis pas partisan des improvisations, ni des effets produits par l’alcool ou les stupéfiants. Sérénité et jugement sont mes constantes.
En peinture et pour tout le reste.
Je suis convaincu que l’organisme humain possède un laboratoire parfait pour créer en lui- même toutes les composantes idéales de la création.
Les hallucinogènes inclus.
Je résume cet argument avec la célèbre phrase de John Ruskin : « L’Art c’est l’Homme, ajouté à la Nature »
Les somptueux corps féminins agrémentés d'or, de perles et de dentelles imaginaires...
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