mardi 19 novembre 2013

Humeur de ma nuit


...en mode Cendrillon. Levée quelques minutes avant minuit, je me retrouve devant mon ordinateur à tenter de lutter contre la marée nauséabonde des infos. De quoi me donner envie de me plonger plus profondément dans un monde artistique et riche.
Le méga rhume cède du terrain très lentement. Je suis encore chancelante avec un nez-fontaine, une voix rauque version fumeuse de gitanes et une toux débutante qui ne demande qu'à s'épanouir.
Je dois me secouer car, la fièvre aidant, j'ai reculé devant le shampoing quotidien. L'idée même de me déshabiller dans ma salle de bains me faisait horreur. Ne parlons pas du choc thermique redouté, entre des fesses brûlantes et la bakélite glacée des toilettes! :-)
Donc aujourd'hui, je me ferai violence pour une toilette XXL. Propre comme un sou neuf, je serai.
Ma fille aînée m'a appris que je serai libre cette semaine. D'autres prennent le relais pour garder Léna. Ma belle Miss aujourd'hui et le papa les 3 jours suivants. Il l'a fait à reculons mais il l'a fait donc no comment!
Je vais en profiter pour me requinquer et faire tout ce que j'avais remis à plus tard: prise de sang avant l'intervention du 9 Décembre, rendez-vous avec l'anesthésiste et avec une naturopathe que j'avais contactée et à laquelle je n'avais pas répondu.
Aller aussi acheter des bottes fourrées et chaudes car la neige est annoncée dans la région.
Je vis quand même au ralenti, passant du lit au canapé sans remords et ravie de pouvoir le faire. Je positive en me disant que je n'ai pas à sortir pour aller travailler, ce qui n'est pas le cas de copines de mon âge. L'imprévoyance des jeunes années oblige certaines à travailler à presque 70 ans, avec en filigrane la terreur des âges butoirs fixés par les entreprises et universités. On arrive lentement mais sûrement au système américain qui voit des septuagénaires et octogénaires dans l'obligation de retourner au travail pour survivre. Un patron d'entreprise américain louait ces travailleurs âgés car ils étaient "toujours en avance au travail, ne rechignaient pas à la tâche et n'étaient jamais en congé maladie"! Tu parles! C'est leur survie qui en dépend!

Rencontre avec la maladie

par Jacques Salomé
Tomber malade, entrer en maladie
ne peut être le fait du hasard,
ni celui d’un effet du destin,
encore moins le résultat d’un concours
de circonstances fâcheux…
C’est un langage qui parle en nous de nous.
Et peut être surtout de l’indicible,
quand le silence des mots réveille
la violence des maux.
Ce peut être le réveil d’une blessure de l’enfance,
la réactivation d’une situation inachevée
que l’on n’a pas écoutée en son temps !
Ce peut être l’hémorragie affective
d’une séparation imposée,
la violence d’une rupture non souhaitée,
la perte d’un être chair et cher !
Ce peut être encore l’expression d’une fidélité,
la mise en œuvre d’une mission de réparation
à l’égard d’ascendants.
Ou plus simplement parfois,
la manifestation d’un conflit intra personnel
dont le seuil de tolérance est atteint.
Être malade est une invitation bouleversante
de notre corps à mieux nous entendre.
Une sollicitation à mieux écouter la relation
parfois disqualifiante que nous avons avec lui.
Une invitation à se respecter vis à vis d’autrui,
et surtout face aux personnes aimées.
Une incitation à ne plus se laisser définir,
un signal pour oser entendre
et nommer l’innommable,
pour crier l’insupportable,
pour émerger enfin du silence,
pour accepter de changer de vie.
http://www.j-salome.com/02-methode/0206-themes-application/260-21.htm

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Et un gros MERCI !!!!

Humeur du jour

 Un si long silence! Au début, j'étais préoccupée par de nombreux rendez-vous médicaux puis le non désir pointa son nez et je m'éloi...