Humeur du matin

 ...fraîche et aussi frétillante qu'un gardon qui vient d'être pêché! 
Levée en frissonnant car j'avais désactivé le chauffage hier après-midi mais, si les bourgeons pointent le vert de leurs pousses, la température n'a toujours pas suivi la consigne.
Je viens de mettre à chauffer le bain de friture pour terminer la cuisson des "bugnes" lyonnaises que j'emporterai tout à l'heure. Une écoeurante odeur de graillon flotte dans la pièce mais il faut serrer les dents et refouler la légère nausée montante. Départ vers 10 h tout à l'heure, appareil photo en bandoulière pour immortaliser la réunion de famille et sacs lourdement chargés.
Toujours aucune nouvelle du garagiste et j'ignore quand ma voiture sera de nouveau comme neuve. Je m'accommode car je ne peux rien faire de plus. 
Hier fut humide avec ces giboulées faisant alterner vent, pluies et soleil dans la même journée. Une visite d'une heure à la cousine Claire pour lui apporter ses photos et partager café et confidences rieuses.
L'après-midi fut calme, concentré autour de la cuisinière pour cuire les gâteaux. Cela me change de mon quotidien et ce n'est pas désagréable parce que c'est rare:-)

Je redonne la recette familiale:

Pour 1 oeuf: 1 c à soupe d'eau, 1 c à soupe d'huile, 1 c à soupe de sucre. Bien mélanger puis ajouter la farine jusqu'à l'obtention d'une pâte souple et facile à étaler.

Etaler sur une surface farinée et découper en lanières ou formes à votre goût. Frire dans une huile végétale . Egoutter et saupoudrer de sucre glace .

On utilise une farine normale pour des bugnes peu gonflées et craquantes. Pour des bugnes moelleuses et gonflées comme des poissons-bulles, prendre une farine pour gâteau, avec levure incorporée.

Pour un saladier de bugnes, j'utilise 3 à 4 oeufs.