Humeur du matin

...ravie de pouvoir avoir quelques minutes en solo! L'oreille aux aguets, je guette les moindres bruits provenant de la chambre car, une fois Léna levée, mon temps lui appartient. Que je le veuille ou non, elle est bien présente et sait se faire entendre. :-)
Je viens de m'octroyer un petit plaisir: déjeuner sur la terrasse, au frais, avec les pépiements d'oiseaux en fond sonore, les pieds nus sur le carrelage. Dans quelques heures, la chaleur aidant, il sera impossible d'y circuler sans chaussures.
Hier commença fort agréablement avec la visite aux deux cousines de Blyes. Léna fit la connaissance de Lucia, de Joséphine la chatte et de Dora la chienne. Elle adora le prénom, le reliant sans peine à Dora l'exploratrice:-)
Un portillon à pousser et nous allâmes chez Annie, la seconde cousine. Papotages à l'ombre pendant que Léna tentait d'apprivoiser le vieux matou, courait sur la pelouse en ramassant des pâquerettes. Un autre cousin arriva en vélo et la discussion se prolongea. Lucia fit découvrir les petites prunes sucrées et chaudes de soleil à la petite, séduite.
Retour à la maison mais nous nous arrêtâmes au restaurant voisin "chez Agnès" pour demander à la patronne si elle servait des glaces. Avec un grand sourire, elle nous fit entrer et en proposa une à Léna, conquise.
La petite voulut ensuite jouer sur la terrasse, son terrain de jeux pendant ces jours d'intense chaleur. Le grand parasol lui offre une ombre nécessaire à ses derniers boutons de varicelle.
Un hurlement me fit sursauter et accourir: elle venait de se faire piquer par 2 guêpes. Branlement de combat: alternance de compresses de vinaigre et de glace. Je pressais pour voir si les dards étaient encore présents  mais non. Les gros sanglots disparurent avec les rougeurs et les douleurs mais je passais le reste de la journée à la surveiller et à tenter de détruire ce nid construit dans le bain de soleil en résine.
Une longue sieste nous permit de nous reposer. La petite piscine et le bac à sable l'occupèrent jusqu'au soir. Elle réclama elle-même d'aller se coucher et je dois avouer que je lui emboitais le pas sans rechigner.
Image: http://www.leprogres.fr/ain/2013/03/08/le-pigeonnier-etait-un-privilege-accorde-aux-notables