Je n'ai toujours pas compris le procédé de fabrication de ces "tissages/montages" de photos prises par le photographe coréen Seung Hoon Park. Ce n'est -à mon avis- pas le plus important. Seul le résultat compte. Ces paysages urbains reconstitués retiennent l'attention.
J'ai découvert ceci:
"L’artiste coréen seung hoon park compose, dans la série textus, des vues urbaines en assemblant des morceaux de pellicule cinéma 16mm qu’il découpe puis entrelace les uns aux autres. Ce procédé lui permet de reconstituer, à partir de plusieurs points de vue et de tranches de temps différents, un ensemble cohérent, mais marqué par une multitude de ruptures qui oblige le regard du spectateur à sans cesse bouger, à examiner chaque détail.
Là, où la vision monoculaire des simples photographies échoue souvent à reproduire l’expérience de la personne immergée dans la ville, les photomontages de l’artiste réussissent, par leur forme, à évoquer des thèmes liés à la ville comme la modernité, le mouvement, la temporalité et aussi à exprimer des sensations inhérentes comme le vertige, la perte de repère et l’étouffement."
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