Humeur de ma nuit

.Parfaite! ..un vrai loukoum, sucré et fondant! Je suis ravie d'être ici, au calme et au chaud. J' essaie d'aller et venir à pas menus. Une souris sur deux jambes. Et pas de commentaires, s'il vous plait, sur la taille de la souris! :-)
Bon, en résumé, hier fut affectivement sympathique. Une visite à Claire et un café partagé entre des confidences puis des photos pour me persuader que le printemps s'approche. Lentement, il est vrai, mais il avance. C'est pile le moment où l'on sent que la Nature explosera bientôt et on piaffe en râlant parce que c'est trop long, parce qu'on aimerait que le temps s'accélère. Mais l'attente ne fait-elle pas aussi partie du plaisir, en amour comme pour les saisons?:-). 
Hier fut inégal. Après la joie d'un soleil matinal inattendu, il fallut se rendre à l'évidence: il n'était que de passage vers d'autres lieux. Il joua à cache-cache avec nous.
La suite de la journée fut tranquille et close. Ménage avec parcimonie et un entretien enregistré que je dûs mettre sur papier pour le futur mémoire de Mr mon fils. Fermeture du ban! 
J'ai aussi pris de grandes décisions. Il me faut me remettre à flot et surtout accepter de reprendre mon régime.
Vous cherchez le lien? y'en a pas!:-)
Une illumination hier: J'ai survécu à tant de maladies (leucémie, cancer de la peau, salpingite, furonculoses, fausse-couches à répétition, Candida Albicans etc...) que je n'ai plus le droit de martyriser mon corps avec ces épisodes successifs boulimie+ famine. Cela vous paraît évident? A moi aussi mais dans la pratique, c'est plus conflictuel et compliqué.
Cette nuit, c'est clair dans mon esprit. J'espère que ce le sera encore plus tard, au moment de me mettre à table.
Je tente de conjuguer le plus-que-parfait mais le présent et l'imparfait sont, pour l'instant, les temps les plus usités. Je ne maîtrise pas le passé ni mon futur. Le mien était tout écrit avec quelqu'un que j'avais choisi mais il a  disparu de mon écran radar. Ma conjugaison de la vie sera donc différente et à inventer. Vivre avec et malgré le manque.