Humeur du matin

...fragile! Prendre conscience, ne pas, ne plus être dupe du nuage de fumée derrière lequel je me cache souvent. Le surnom de Poulpeuse donnée par une nana croisée sur un site, 

me va comme un gant. La nana était une grande manipulatrice mais là, au moins, elle ne 

se trompait pas:-)

Je balance de l'encre en permanence. Je suis sans cesse tiraillée entre ce violent désir 

d'être " vraie "et limpide et cette envie de fuite, de camouflage.

Compliqué tout ça mais je suis sur le chemin de la guérison. La première escale, 

n'est-ce pas prendre conscience de?

Ce blog est parfois un carcan, un exutoire ou un garde-fou et c'est parfait. Etre sans cesse à la recherche de gens créatifs me fait un bien fou et savoir que quelques-uns les 

apprécieront, auront envie d'en apprendre plus, me remplit d'aise.

Le moment d'épanchement sauvage est terminé. Fermez les bans:-)

Hier fut sympathique et inattendu.

Rendez-vous était pris à 10h30 chez mon ophtalmo escroc. Il me jeta dans les bras de son employée qui m'assura par deux fois: "je m'excuse, madame, de ce retard". J'étais 

estomaquée devant la couardise de ce type et ai rassuré la jeune femme. Je ne la jugeais 

nullement responsable. J'espère que tous deux ont compris le message.

Me voilà donc avec de faux yeux tout neufs:-)

Un puis deux coups de fil à mon fils qui ne décrocha pas. Je laissais donc un message à ML, mon ancienne voisine et amie. Elle me rappela dans la foulée et, après des courses dans un supemarché pris d'assaut, j'arrivais chez elle. Elle m'avait préparé un en cas et nous 

papotâmes pendant 2h, moi ma fourchette à la main et elle, sa tasse de café et sa cigarette. Je l'aime cette femme, cette mère-courage qui éleva seule ses deux fils.

Retour par la campagne et sous une pluie battante. Une sieste comateuse et le crépuscule s'annonçait.

Un vent violent gémit et secoue les volets. Je resterai chez moi aujourd'hui en savourant le 

temps qui passe.