mardi 6 octobre 2015

Yolande Biver

http://www.yolande-biver.ch/

"Des visages de pierre. Des hommes, des femmes, jeunes ou vieux, beaux ou laids, tristes ou calmes, mais toujours seuls, perdus dans un regard intérieur. A leur côté, ces mêmes visages mais tordus, rongés, blessés, incomplets, malmenés, leur double vu de l’intérieur, leur inconscient révélé. Ce nouveau travail sorti de l’atelier pulliéran de Yolande Biver est bouleversant. Pendant deux ans, elle qui regarde sans cesse les gens dans la rue, parfois au mépris des règles élémentaires de politesse, a pétri ces visages anonymes dans de la terre, puis les a moulés dans du béton. En parallèle, Yolande Biver a tous les matins de ces deux années, comme on ferait une prière, figé son émotion du jour sous la forme d’une fine petite tête en porcelaine, matière plus douce et sensuelle que le béton, où l’on peut deviner son propre visage, mouvant, page blanche sans cesse remplie, à la merci des élans de son cœur, de sa rage ou de ses larmes. ...Ces têtes habitées de l’intérieur, attachantes, nous renvoient à nos propres interrogations existentielles et poussent loin le travail que Yolande Biver poursuit depuis vingt ans à sa manière intransigeante sur l’identité, l’intériorité, les habits multiples que prennent l’âme et ce qu’on en montre, enfin, à l’Autre."
Merci à http://www.illustre.ch/s%C3%A9lections/sorties/yolande-biver



J'aime sa série de sculptures longilignes, tels de fiers guerriers Masaïs veillant sur leurs troupeaux




et ses premières séries en bronze ou plâtre:




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Pour vous aider à publier votre commentaire, voici la marche à suivre :

1) Ecrivez votre texte dans le formulaire de saisie ci-dessous
2) En dessous de Choisir une identité, cocher Nom/URL
3) Saisir votre nom (ou pseudo) après l'intitulé Nom
4) Cliquer sur Publier commentaire

Voilà : c'est fait.
Et un gros MERCI !!!!

Humeur du jour

 Un si long silence! Au début, j'étais préoccupée par de nombreux rendez-vous médicaux puis le non désir pointa son nez et je m'éloi...