Humeur de ma nuit

...prête à danser la gigue! Enfin presque! J'ai vécu un curieux réveil: mon cerveau s'est brusquement positionné en mode "on" et je fus persuadée d'avoir dormi toute la nuit. Un bref coup d'oeil côté fenêtre mais les volets clos m'ont empêchée de distinguer si le jour était levé. Le coeur gai, je me suis dirigée vers la cuisine et patatras! Le scénario infernal se renouvelait, un peu comme dans le film "un jour sans fin"!
Je suppose que je devrai m'accommoder de ce cycle. Je vais donc attendre le moindre signe de fatigue puis repartir dormir quelques heures.
Hier fut gris et froid. Un seul intermède: l'heure passée à la résidence voisine. Chaleur, lumières et discussions rieuses avec des membres du personnel et de la famille. La coiffeuse ne put, faute de temps, faire mes mèches. Ce sera donc partie remise à vendredi prochain.
J'eus aussi le temps de renouer avec des amis perdus de vue depuis de longues années. Leur joie, leur plaisir me fit chaud au coeur. Rendez-vous fut pris et je m'en réjouis.
Le temps passe et les liens peuvent se distendre si l'on n'y prend garde. On remet à plus tard puis on hésite à appeler. Je suis heureuse d'avoir franchi le pas et d'avoir osé.
La voix flûtée de mon petit-fils trotte dans ma tête. Son père m'ayant téléphoné pour prendre des nouvelles, le petit voulut prendre l'appareil et me confia: " j'ai mis mon bonnet mais j'ai pas mis mes gants. Je les ai laissés à la maison. Il fait froid. Il fait nuit mais j'ai mis mon bonnet! On va aller voir les sapins mais il faut marcher doucement et pas faire trop d'efforts". Son père et moi appréciâmes en riant en nous interrogeant "pourquoi pas trop d'efforts"?. :-)
Aujourd'hui sera paisible. Tri de vêtements pour en donner une partie. Pas drôle mais indispensable en préambule au déménagement.