...résignée à vivre la nuit. Je suis un joyeux vampire qui a une vie nocturne frénétique et se cache le jour!:-)
Comme prévu et annoncé, hier fut tranquille. J'avais besoin de me remettre de mes émotions citadines et ce fut le cas. Je ne vis personne et ne fus rattachée au monde extérieur que par mon téléphone portable et mon ordinateur.
J'ai travaillé...un peu, lu...beaucoup, erré sur le net...un maximum. Sans regrets ni remords. A mon âge et après la vie trépidante que j'ai menée, je me donne tous les droits. Je ne rends de compte qu'à moi.
Aujourd'hui devrait être identique, jumeau, copié collé sauf si le destin est un joyeux drille qui s'ennuie et veut modifier les cartes.
Mes quelques heures de sommeil furent parasitées par un rêve qui me parut interminable: un déménagement, mon déménagement! Il m'arrivait de multiples aventures et j'étais mal à l'aise, anxieuse. Je ressens encore, une heure après, ce mal-être lié à ce rêve. Je dois lâcher prise et rester zen. J'ai pourtant reçu hier soir, un texto optimiste de mon futur propriétaire. Les travaux avancent à grands pas.
J'ai aussi finalisé le repas familial du 25. Ca, c'est fait! Ouf!
Chuuut! Un loup-garou gratte à ma porte..:-)
" Redoutez le loup, fuyez-le; car, pire encore, le loup peut être pire qu'il ne semble. [...] Ce long hurlement modulé possède, malgré toutes ses résonances effroyables, une certaine tristesse inhérente, elle suggère que les bêtes aimeraient se départir d'un peu de leur bestialité, si seulement elles savaient comment, et ne cessent de porter le deuil de leur propre condition. Il y a une vaste mélancolie dans les cantilènes des loups, une mélancolie infinie comme la forêt, interminable comme ces longues nuits d'hiver, et pourtant cette épouvantable tristesse, ce regret de leurs propres appétits irrémédiables sont à jamais incapables d'émouvoir notre coeur car rien en eux ne laisse entrevoir la possibilité de la rédemption; la grâce ne pourrait venir au loup de son propre désespoir, seulement de quelque médiateur extérieur, de telle sorte que, parfois, la bête aura l'air d'accueillir sans déplaisir le couteau qui l'expédie. "
- La compagnie des loups -
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