Humeur de ma nuit

...en mode Vampirella! Je vis la nuit et tente d'exister le jour. Mon déménagement emplit ma tête, s'insinue entre chacun de mes actes, chacune de mes pensées. Après avoir bien (beaucoup) travaillé hier, un constat s'impose: déménager c'est comme le tonneau des Danaïdes. Tu fais, tu avances et tu t'aperçois que cela n'est qu'une goutte d'eau dans l'immensité de la tâche. Que plus tu fais, plus il reste à faire.
ô Dieu des déménagements, donne-moi la force de vaincre!:-)
Hier fut froid, un peu neigeux et carrément triste. Ma mauvaise habitude des crises de boulimie qui ne résolvent rien, réapparut en me laissant honteuse et en colère contre moi. J'arrive à maîtriser la bête pendant de longues périodes et, au moment où je baisse la garde, vlan! Elle rapplique au galop en occupant tout l'espace. Lors des moments de grand calme ou de zénitude, elle disparaît totalement mais se débarrasse t'on réellement d'elle?
Une pensée pour mon adorable Gabriel qui fut très malade ces derniers jours. 41° de fièvre, bronchiolite, double otite et un tympan percé. Sa souffrance me serre le ventre.
Et une bonne nouvelle: mon futur propriétaire a (presque) terminé les rénovations et remises à neuf. Il ne reste que la chambre de la gouvernante, toujours dans les lieux. Il me faudra encore patienter quelques semaines, jusqu'à son déménagement.
Passer d'un petit logement à un plus grand, comme ce fut le cas en 2012 ne pose aucun problème mais l'inverse est source d'angoisses. Je ne cesse de refaire les plans dans ma tête, de calculer ce qui pourra être réutilisé et ce dont je devrai me débarrasser...à n'importe quel prix. L'idée de jeter mon canapé en cuir à la déchetterie m'insupporte mais mon annonce sur le BonCoin est vue et ne séduit personne.
Bon, allez, ma tête, calme-toi! Pense à autre chose de plus plaisant!
Et on n'oublie pas de respirer, Martine!