mercredi 27 janvier 2016

Humeur du matin


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Alors là, je n'en reviens pas! Tout ce que je viens d'écrire s'est effacé! Ma souris est devenue folle et la barre a défilé en supprimant mes lignes, remontant de la fin jusqu'à la première lettre. Une première!
Je vais tenter de tout retrouver mais sans certitude.
Après les événements de ces 2 derniers jours, j'aurais dû ressasser et ruminer pendant de longues heures blanches mais ce fut l'inverse. Couchée tôt, j'ai dormi. Seule la fin de nuit fut surprenante: un curieux rêve mêlant fiction et réalité.
Ayant lu hier matin un journal du Québec annonçant le divorce de PKP et de Julie Snyder, je fis un rêve dont ils étaient les vedettes. J'accompagnais PKP dans des essayages de vêtements. Il avait besoin d'un polo et celui qu'il essaya me fit bondir et rire "mais il te vieillit! C'est dépassé. Ce rose saumonné est hideux". Puis je sautais en une seconde dans le salon de coiffure où Julie avait terminé ses soins. Elle me héla "Martiiiine!" et c'est ce nom crié qui me réveilla.
Je mis quelques secondes à réaliser que j'étais seule dans ma chambre. Ce mélange d'inventé et de réalité est surprenant.
Pour résumer, hier fut très remuant et "émotionnant"!:-)
Je partis tôt et roulais au milieu de bans de brume blanche et m'arrêtais devant un supermarché de Meyzieu. Court passage à leur boulangerie pour y acheter des croissants et je me dirigeais vers ma voiture. Un coup de klaxon impérieux me fit sursauter et je découvris une ancienne collègue d'école perdue de vue depuis plusieurs années. Nos enfants furent amis. 20mn de conversation chaleureuse et je repartis avec des numéros de téléphone pour nous retrouver plus tard, dès que j'aurai emménagé à Lyon.
Je retrouvais mon amie et son fils JP, les traits tirés et anxieux à l'idée de retrouver celui qui les perturbe tant par sa violence. Nous prîmes le temps d'un petit déjeuner mais il fut écourté par l'arrivée de celui qu'ils redoutaient. 2 hommes l'accompagnaient. Cela fut pire que la veille. Le ton monta vite et le fils explosa. Il saisit son père au col et une bagarre éclata. Trop d'années de violence jamais exposée ressurgirent et le fils hurla son mépris et sa rage à ce père si peu papa. La bagarre fut très violente. Mon coeur battait à tout rompre. Personne n 'intervint. Lorsque le fils se calma et que le père se redressa, crachant sa haine et son mépris, il me demanda de servir de témoin.
"Ah non! Je n'ai rien vu!! Je n'étais même pas là!"
Cette réaction nous fit rire après. Mon amie et son fils m'avouèrent que je les avais surpris.
Les 2 hommes qui l'accompagnaient étaient interdits et silencieux. Il les avait rencontrés 2 jours auparavant et ne s'attendaient pas à cette situation. Nous sympathisâmes. Il se trouva qu'ayant vécu plus de 30 ans à Meyzieu, je connaissais les mêmes personnes qu'eux. Cela facilita évidemment le contact et la suite. Le père se retrouva seul, à ruminer sa rage.
J'entraînais JP jusqu'à la cuisine pour que la tension retombe et qu'il déjeune en paix. Il me raconta brièvement quelques vexations et coups subis lorsqu'il était enfant et mon coeur se serra. Je connaissais la violence du père puisqu'il avait coutume d'enfermer femme et fils cadet dehors le soir. Il fermait à clé et bloquait la porte avec un bâton. Mère et fils venaient chez moi pour manger et dormir. Ils repartaient au petit matin, après que le père soit parti au travail.
Une fois les camions partis, j'embarquais mon amie dans ma Twingo et nous allâmes déposer mes cartons et sacs à l'appartement. Mon propriétaire nous attendait patiemment. Le chaud soleil nous parût le symbole de la délivrance psychologique de mon amie et de son fils. Elle se sentait libérée après que leur fils ait enfin hurlé ce qu'il avait sur le coeur.
Un repas au restaurant chinois de Vénissieux puis direction la Trocante de l'île puis Emmaüs.
Nous rentrâmes tranquillement en discutant et je la laissais devant chez elle.

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