lundi 16 mai 2016

Humeur de ma nuit

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...coupée en 2! Une parfaite dichotomie entre tête et corps. 4 heures de sommeil ne sont pas suffisantes pour un repos du corps mais mon cerveau s'est brusquement mis en mode "marche" vers 2h30. Que faire? Ma tête est en forme quoiqu'un peu soucieuse de comment se déroulera cette journée. Je sais que ne pas dormir m'épuise et que j'ai l'habitude de me traîner lamentablement dans les heures qui suivent.
Me voilà donc en mode éveil! Calée contre le radiateur (éteint mais l'auto-persuasion fonctionne bien!), je m'épanouis. Aucune mauvaise humeur, aucun ressentiment. C'est ainsi, j'insomniaque mais je reste de bonne humeur! J'espère que vous appréciez!:-)
Et pile au moment où le soleil est sensé revenir et où j'avais des projets. C'est sans doute une des causes de ce réveil intempestif: Bah, je dormirai plus tard et hauts les coeurs!
Dernier jour de calme avant l'arrivée de la tempête Léna demain. J'ai l'air d'appréhender mais je suis secrètement ravie de retrouver ce petit ouragan souriant et tendre.
La semaine sera calme hormis un doppler des carotides ce Jeudi. Je ris parce que je commence à ressembler de plus en plus à notre mère de 90 ans dont la vie et la conversation ne tournent qu'autour de sa santé, de ses bobos et de ses questionnements incessants.
Côté régime, j'ai levé le pied. Comme d'habitude, je suis incapable de tenir le coup dans la durée.
J'écrivais déjà ceci au printemps 2013:
"J'ai survécu à tant de maladies (leucémie, cancer de la peau, salpingite, furonculoses, fausse-couches à répétition, etc...) que je n'ai plus le droit de martyriser mon corps avec ces épisodes successifs boulimie+ famine. Cela vous paraît évident? Moi aussi mais dans la pratique, c'est plus conflictuel et compliqué."
Je crains que seule une aide psychologique puisse me fournir ce dont j'ai besoin. A cette époque (en 2013), j'avais imaginé qu'une diététicienne pourrait me tenir la tête hors de l'eau. Elle fut assurément charmante mais m'obliger à écrire ce que j'avalais et se contenter de surligner la semaine suivante, ce que je n'aurais pas dû manger, ne m'a pas paru adapté. Je l'ai donc lâchement abandonnée avec une excuse minable. Sans regrets.

Ines de la Fressange. « Accepter qu’il y ait des jours sans. Et se souvenir qu’on en avait aussi à 20 ans. Et bien profiter des jours avec! »

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Voilà : c'est fait.
Et un gros MERCI !!!!

Humeur du jour

 Un si long silence! Au début, j'étais préoccupée par de nombreux rendez-vous médicaux puis le non désir pointa son nez et je m'éloi...