...enthousiaste et un moral couleur du ciel: BLEU! Bleu content, bleu gai, bleu gâté, bleu amour. Je pète le feu! Une nuit -presque- complète m'a réconciliée avec la vie. Vous n'imaginez pas, vous les dormeurs, combien les insomnies ruinent la vie quotidienne. Le cerveau et le corps s'épuisent et il est impossible de mener une vie normale. L'expression "péter le feu" est sans doute un brin exagérée mais c'est ce que je voudrais. C'est ce dont je rêve donc je fais comme si.
La journée d'hier fut somptueuse météorologiquement: soleil et ciel bleu me rendirent bonne humeur et énergie. J'apprécie. Je n'ai vu et n'ai parlé qu'à peu de gens mais cela ne m'a pas affectée outre-mesure. J'ai réintégré ma tanière après la visite au laboratoire et me suis mise en mode "combattante" et "bosseuse". J'ai travaillé pour rattraper le temps perdu la veille, alors que j'étais défaillante. Je suis allée à mon rythme avec des temps de repos. Ma fille cadette, ma belle Miss, passa me saluer et bronzer dans le jardin clos puis repartit. Un joli courant d'air.
Des crétins de base jouèrent avec les pétards et surtout des feux d'artifice et des fusées éclairantes. Je n'étais pas tranquille en contemplant l'herbe jaunie par la chaleur. Ces "sans cervelle" n'ont même pas l'intelligence d'imaginer et d'anticiper ce qui pourrait se passer si...!
Je m'agace toute seule car ma mémoire me joue des tours. J'ai parfois un mal fou à trouver les mots. Je les sens là, pas loin, sur le bout de la langue mais j'hésite. Ils arrivent parfois mais avec du retard et je me sens tenue d'expliquer à mon interlocuteur que je ne trouve pas ces fichus mots. Ah vieillesse ennemie!
Et hier soir, la bourde du siècle: j'ai saisi le pot d'huile de coco dont j'oins mon visage le soir et, ma délicatesse légendaire aidant, j'ai dévissé trop spontanément le couvercle. ô surprise non attendue: l'huile s'était liquéfiée avec la chaleur et a giclé partout: jambes, chemise de nuit, sur le carrelage ET le canapé! Je fus stupéfaite et bien empruntée un court instant en contemplant les dégâts. Un coup d'oeil circulaire avant de découvrir le paquet de coton et j'ai maladroitement commencé à essuyer le liquide gras. Une fois la chose faite, je me suis levée pour me rendre dans la salle de bains mais, mais en oubliant qu'il y en avait par terre à mes pieds.
Et là, glissage impromptue. Joli, le mouvement chassé! Nathalie Péchalat ne pouvait rivaliser.
Déséquilibrée, je me suis jetée sur le canapé où je me suis écroulée maladroitement. Aucun spectateur donc mon amour-propre ne fut pas froissé. Il me faudra réparer tous les dégâts aujourd'hui.
Léna arrivera dans la matinée. En attendant, j'irai chercher mes résultats d'analyse. Je frime, je fais la fière mais je les redoute un peu. Ensuite, je me rendrai au service après-ventes du magasin Boulanger de St Priest. C'est la première fois que j'ai un conflit avec eux. Je fulmine déjà dans ma tête et il faudra que l'employé soit très très gentil et conciliant sinon je ne réponds de rien.
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