Humeur de ma nuit

...en forme après avoir traversé une courte nuit sous ma couette et sans 36 réveils intempestifs. Vous, les dormeurs "normaux", ignorez quelle chance vous avez. Mes insomnies m'épuisent et leur répétition me transforme en carpaccio humain. J'ai la sensation de toujours courir après le sommeil et le repos.
Hier fut pluvieux puis ensoleillé et venté. Que choisir parmi ces propositions de Dame Nature?
Mes voisins et moi avions rendez-vous à 11h dans le stade mitoyen afin de faire connaissance avec le nouveau responsable des stades de la ville. La voiture fut nécessaire pour rester à l'abri et patienter car notre interlocuteur avait du retard. Il doit faire la tournée de tous les stades pour faire connaissance et lister les problèmes. Il fut donc pardonné.
Le responsable technique arriva en même temps que lui et nous pûmes nous mouiller à loisir pendant que nous égrenions nos problèmes. Nous avons eu droit à des oreilles bienveillantes et à des engagements. Il faudra patienter encore mais le remplacement du rugby lyonnais par le football dans le stade ne nous rassure guère. Il n'est pas certain que nous gagnions au change.
Nous sommes rentrés vers midi. J'étais trempée comme un rat sorti de l'égout après une averse et je dus me sécher avant de passer à table. J'avais froid, je tremblais et ma seule option fut de me glisser dans mon lit. Sieste aussitôt interrompue par le bruit d'arbres qu'on coupe: mon propriétaire était à l'oeuvre. Je ne pus que décider de me lever et j'ai traîné ma "misère" jusqu'au soir. Je fus incapable de regarder l'épisode de Profilage jusqu'au bout tant j'avais sommeil. Bénie soit la fonction Replay qui me permettra de le faire au moment où je le déciderai.
Je devrai donc faire l'effort de sortir aujourd'hui.J'aimerais acheter quelques vêtements. Quelle corvée! Où est le temps béni où les couturières de quartier pullulaient et où faire confectionner ses vêtements n'était pas utopique? Je me souviens de cette période et je la regrette.
Image: http://chaquejourunblog.blogspot.fr/2012/02/dorient-en-zenitude.html