Humeur de ma nuit

...bien réveillée! Pourquoi d'ailleurs écrire "bien"? Ai-je de "mauvais" réveils? Je dois accepter tous ces réveils nocturnes, qu'ils soient accompagnés de bonne ou de mauvaise humeur. Mon cerveau en mode "on" ne me laisse aucun choix.

A cet instant précis, je ne me pose pas la question: je m'en fous! Ma chambre est tiède. Les pieds nus et enveloppée dans ma vieille robe de chambre, je pianote allègrement sur le clavier. Le bruit des touches m'agace mais j'en ai pris l'habitude. Existe t'il d'ailleurs des claviers silencieux à la frappe?

Je fais le bilan d'hier: j'ai effectivement bougé, remué ce corps lourd mais je n'ai pas atteint mes objectifs. Pour être honnête, je m'en doutais un peu. J'accepte la paresse grandissante avec l'âge et qui cela dérange t'il à part moi? J'ai donc travaillé en pointillés avec de larges espaces entre ces moments laborieux. 

Aujourd'hui sera dévolu à Léna. Un arrêt au marché pour y acheter le plat du jour car nous sommes invitées chez mon amie Josiane puis nous partirons en direction de Meyzieu. La petite adore aller chez elle car elle possède un superbe chat de race, aux poils drus et au fort mauvais caractère. C'est une diva qu'il vaut mieux éviter de déranger. Le jardin offre aussi un grand bassin recouvert de nénuphars et dans lequel évoluent d'énormes poissons roses dont le nom m'échappe à cet instant.

Nous arrêterons-nous ensuite au centre commercial du Carré de Soie? je l'ignore. Il faudra rentrer pour faire les devoirs et prendre le bain avant de retrouver sa mère et leur domicile.

J'ai passé pas mal de temps sur Twitter et Facebook hier. Dans mes périodes de révolte contre l'environnement violent, je m'agite, je pétitionne, j'agis. S'ensuit systématiquement une période de repli pendant laquelle je me plonge dans les Arts, mon blog et mon compte Pinterest. Me remplir la tête de belles choses devient alors vital.

Je vais patienter en attendant le retour du Train du sommeil. Je reste en gare en attendant!