Humeur de ma nuit

...réjouie malgré les douleurs et les bobos. Je crois que je vais me faire cryogéniser, le temps que tout s'achève. J'en ai assez de cette série infernale, de ces montagnes russes. Il faut que cela cesse et cela cessera, croyez-moi! Je mesure le grand écart entre moral et physique, vivant chacun à leur propre rythme. 
Allez, je répète le mantra:
"je suis en parfaite santé physique et mentale "
"je suis en parfaite santé physique et mentale "
"je suis en parfaite santé physique et mentale"
"je suis en parfaite santé physique et mentale  "...
Hier matin, je suis partie sur les routes. La circulation était curieusement dense et j'en ignore les raisons. J'ai découvert avec surprise que, si la pluie dégoulinait sur la ville, la neige était tombée sur les banlieues que je traversais. Le choc! Une averse de grêlons me cueillit même au moment où je sortais du magasin de jouets, les bras chargés de beaux paquets bien enveloppés. Je suis admirative devant ces vendeuses, jonglant entre tenue de caisse, encaissements et pliages de paquets. Leurs journées doivent être épuisantes avec cette obligation de sourire. Sourire, toujours sourire.
Un passage au magasin Satoriz dont les employés sont un régal: toujours accueillants, disponibles et prêts à dépanner, à rendre service. C'est si agréable que je reviens régulièrement sur les lieux du crime. 😊
Quelques courses au magasin Grand Frais, peu fréquenté en cette fin de matinée et retour chez moi. Pas eu le courage de clore ma "to do list". J'ai procrastiné avec bonheur mais il faudra bien que j'y passe aujourd'hui.
Un coup d'oeil circulaire autour de moi et je découvre un champ de ruines après des bombardements. J'ai honte (mais pas trop!). Je me jetterai plus tard (avec enthousiasme, ardeur, bonheur, résignation) dans l'activité ménage.