Humeur de ma nuit

...grognonne! Une insomnie de plus et ce qui s'y associe m'exaspère: fatigue, obligation de se reposer à un moment, impossibilité de prévoir des activités. Je tente de relativiser pour éviter l'aggravation de mon stress et de mon agacement. La réglette de mon humoromètre avoisine la glaciation et je suis passée sous la barre du supportable.
J'ai le spleen, le blues, le cafard. Savez-vous que je me délasse en faisant semblant de partir en vacances? Je parcours les moteurs de recherche dédiés et je tape, au hasard, des destinations de rêve. Pathétique mais salvateur!
Hier fut encore et toujours gris. J'ai erré comme une âme en peine, cherchant vainement une énergie nouvelle et me trouvant des maux, des symptômes, des excuses.
Il faut que cela cesse mais je ne sais pas comment y remédier. Seul le moment partagé avec Léna hier soir, parvint à me divertir mais il fallut rentrer chez moi et retrouver mon inertie et mon mal être. Je déprime et j'aime pas ça.
Ma vie est calmissime en ce moment et j'ai (parfois) des envies de tempêtes et d'ouragans (pas à l'extérieur mais dans mon coeur et ma tête). Je viens de passer volontairement ces quelques jours en circuit fermé. J'ai besoin de ces moments de calme et de recentrage. Ils me permettent des décisions personnelles, un rééquilibrage de mes priorités. La vie n'est pas moins difficile, elle est plus claire. Je dois pourtant reconnaître qu'un peu de mouvement côté coeur ne me déplairait pas. Ceci n'est que de la théorie parce que je ne me sens ni séduisante ni attirante en ce moment et que je ne suis pas du tout en mode chasseresse. Devrais-je chercher de ce côté là pour me sentir mieux?
"Pas certain" répondit la déprime.
Un sourire quand même avec cette page "Il y a des années, je m’étais confectionné une corde pour me pendre.."
https://electrodes-h-sinclair-502.com/2017/02/04/il-y-a-des-annees-je-metais-fabrique-une-corde-pour-me-pendre-billet/