mercredi 22 août 2018

Humeur de ma nuit

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...bien seule avec cette douleur lancinante et ce sang qui s'écoule lentement de ma bouche.
Hier fut remuant. J'avais téléphoné Lundi matin au service dentaire pour obtenir que quelqu'un veuille bien replacer ma dent provisoire mais j'attendis en vain.
Hier, j'étais à l'accueil dès 8h, dans l'espoir d'être écoutée et entendue. Une secrétaire m'accueillit et j'eus la chance de tomber sur la personne qui m'avait répondu la veille.
A cet instant, arriva un directeur suivi d'un électricien. Il expliqua au personnel présent que des erreurs avaient été faites pendant les rénovations et que beaucoup de branchements ne fonctionnaient pas. Une coupure générale aurait donc lieu dans la matinée, coupure plus ou moins longue. Ce fut la panique. Il fallait accueillir les patients ayant rendez-vous, informer par téléphone ceux qui auraient dû venir plus tard, décommander, reporter, subir les colères de certains patients déjà présents etc...
Ma dentiste arriva tout sourire et proposa de me recevoir puisque son patient de 8h s'était décommandé. Youpi!
Une demi-heure à tenter de réparer puis elle m'informa qu'elle mettrait en oeuvre un autre protocole car 3 chutes successives de cette dent, posaient problème. Et zou! Un devis de 165 euros et 2 futurs rendez-vous en Septembre!
A cet instant, une voix masculine se mit à gronder. L'implantologue était arrivé et faisait entendre sa désapprobation devant la coupure de courant. Il intima à son assistante de transférer le matériel dans une autre salle. Nous étions tous sidérés devant tant d'irrespect.
On me proposa alors de revenir en début d'après-midi. Comment refuser?
Et l'après-midi fut cauchemardesque: 2h20 la bouche ouverte, en champ stérile, à subir des soins dont j'ignorais tout. Heureusement, l'implantologue commenta chacun de ses actes. Il hésita avant de placer l'implant mais décida de foncer. J'ai donc subi l'implantation, les points de suture et la pose d'un gel de silicone rose vif me faisant ressembler à une ado américaine.
Une poche de glace puis des recommandations plus tard, je repartis me réfugier chez moi. Pendant 10 jours, mes menus seront minimaux: yaourt, soupe, compote et liquide.
J'eus quand même l'opportunité de dire à ce praticien que j'avais trouvé son attitude odieuse et méprisante. Il me donna les clés et des réponses et je compris alors sa colère. Je n'approuve pas le ton mais j'ai compris.
La journée avait été si difficile que je me couchai vers 19h. Oui, oui! La douleur me réveilla régulièrement et je me suis levée pour avaler un anti-douleurs, un cachet énorme que j'eus du mal à ingurgiter. Les 3 piqûres anesthésiantes font toujours de l'effet et une partie de mon visage n'a plus de sensations. Avaler devient alors problématique.
Je me reposerai plus tard mais Léna arrivera en début d'après-midi. Il me faudra être en forme et ne pas montrer ma fatigue.
Allez, tout ira bien. Je dois être patiente et tendre avec moi.
Image: https://paisible-en-soi.blogspot.com/2016/09/

PS:
Message de ma soeur qui m'a fait passer du désespoir au rire, en écho à mon envie de faire brûler de la sauge pour contrecarrer le mauvais sort ambiant!
"Tu crois que ça suffira ?! Moi, je ferais venir un exorciste, j'appellerais le prêtre du quartier pour qu'il vienne avec des tonnes d'encens, j'irais à l'agence de voyages retenir tout de suite un périple passant par Lourdes, Fatima, Medjugorjé, et même l'Ile-Bouchard (soyons fous !), je consulterais radiesthésiste, magnétiseur, et autres aides possibles, bref j'essaierais de conjurer mauvais sort et bad karma ! Cumuler les emmerdes à ce point-là, faut le faire !
Allez, courage ! Je te tiens les pouces. Euh...non, finalement, ce n'est pas une bonne idée : tu trouverais encore le moyen de te gaufrer et de te casser quelque chose ! Bon, alors, faisons plus simple : je suis de tout coeur avec toi !
Enormes bisous d'encouragement devant une telle adversité réunie rien que pour toi (remarque, c'est flatteur...!!!)"

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Et un gros MERCI !!!!

Humeur du jour

 Un si long silence! Au début, j'étais préoccupée par de nombreux rendez-vous médicaux puis le non désir pointa son nez et je m'éloi...