Humeur de ma nuit

...tadadam et me voilà debout au milieu de la nuit! D'étranges bruits interrompent parfois le silence et des nuées d'insectes me prennent d'assaut. Je fais des moulinets avec les bras, tel un "parqueur" sur le tarmac d'un aéroport. Je suis couverte de piqûres de moustiques, je me démange en pestant et j'échafaude des plans machiavéliques pour venir à bout de ces horreurs, sans utiliser de produits chimiques. J'utilise une bombe aérosol achetée au magasin bio et à priori, sans produits dangereux pour ma santé, mais je reconnais qu'elle n'est pas dangereuse non plus pour les moustiques. J'agite ma bombe chaque soir, je pulvérise mais sans effets. Je les imagine ricaner et se tordre de rire devant mes efforts.



Depuis quelques nuits, la température est enfin descendue en dessous des 30°C! Ouf! Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est la fraîcheur mais la différence est agréable. Je me permets même une couverture pendant la nuit et je m'y pelotonne avec délectation.. 
Je m'amuse à l'idée de ce rendez-vous nocturne avec des gens de tous les pays. J'en vois qui sont connectés. Bonjour au Texas, bonjour à Istambul ainsi qu'à Montréal...La "Macha Béranger" des blogs...sauf qu'ici, c'est moi qui vous parle. Ce que me reprocha une "allumée" il y a quelques années, me reprochant de produire du bas de gamme en discutant de mes problèmes personnels. J'ai conservé nos échanges épistolaires tant ils furent surréalistes:-)
Je vais encore produire du "bas de gamme"...(désolée!)...en évoquant mes problèmes de santé. J'ai rendez-vous avec mon médecin pour tenter de trouver pourquoi ces fichus vertiges sont apparus. C'est gênant et terrifiant.

Hier fut reclus à cause des vertiges et je dus lutter pour avoir une activité même réduite. Mes voisins ne firent rien pour arranger mes affaires. Celui de droite fait effectuer des travaux depuis plusieurs semaines mais toujours le week-end! Samedi, les ouvriers cessèrent de frapper avec leurs marteaux aux alentours de 21h. Et cela recommença Dimanche matin tôt. Mon voisin de gauche scia et tronçonna une bonne partie de la journée et le stade voisin fut envahi pour des matchs. Hurlements, coups de sifflets et applaudissements au menu du jour. Et je n'oublie pas les matous en guerre qui vinrent feuler pendant des bagarres et des courses poursuites. Bref, mieux valait se boucher les oreilles pour tenter de survivre.