Humeur de la nuit

...dans les brumes nocturnes! Une nuit blanche mais je m'y attendais! Je suis donc debout depuis presque 2 heures, yeux grands ouverts et cerveau nuageux mais j'ai décidé de bloquer ma barre de direction sur "le mode sourire angélique". Je suis heureuse, toute calme et bien décidée à le rester et à être sympathique toute la journée!:-)
Je choisis de zapper la corvée du rendez-vous dentaire en fin de matinée. J'espère repartir avec une dent posée. J'ai déjà passé tant d'heures, bouche ouverte et yeux fermés, que j'attends impatiemment le clap de fin de ces travaux là. Prochains rendez-vous? Mardi et Vendredi de la semaine prochaine. D'autres "chantiers" dentaires m'attendent ensuite et je croise les doigts pour qu'ils surviennent le plus tard possible, le temps de remettre de l'argent de côté.
Notre Président actuel ne s'était-il pas engagé à réduire drastiquement les coûts dentaires et d'optique? Je ne vois aucun progrès sur ces sujets. Je repousse la visite chez l'ophtalmologue et je ne dois pas être la seule.
 J'ignore à quelle heure je sortirai de là et je me laisserai ensuite porter par la vague: je verrai où accostera ma coquille de noix.
Je viens de prendre le temps de parcourir les dernières informations. Rien d'engageant.
J'ai volontairement "zappé" la conférence de presse de notre Président. Je n'avais pas envie d'entendre un bilan et des promesses/engagements dont- comme d'habitude -personne ne verra les effets au quotidien. Et j'englobe dans mes propos, tous les gouvernements précédents. Chacun y va de son discours d'auto-satisfaction et je constate, médusée et amère, que rien ne change pour le citoyen de base. Mais nos gouvernants successifs, ont-ils des antennes dans le bas peuple? Ont-ils des familles "testeuses" qui pourraient répercuter vers le haut ce qui change et ce qui stagne? C'est ce fossé infranchissable entre ceux qui croient bien faire et ceux qui subissent, qui me désespère.
Léna a retrouvé sa maison et ses plaisanteries me manquent. J'ai découvert qu'elle avait écrit un acrostiche avec le nom de sa maman et cela m'a touchée. Qu'elle aime jouer avec la langue française me ravit. Nous avons commencé le cycle de petites dictées, destinées à l'obliger à réfléchir à l'orthographe des mots. Elle est une petite fille pressée, les yeux toujours fixés sur ce qui vient après. Il faut terminer la tâche, point! Je veux l'amener à se relire et à prendre le temps de réfléchir. Je renfile mon costume d'institutrice.
Image: http://www.affection.org/forum-derniere-page_56000.htm