Humeur de la nuit

...Pou pou pi dou!

Moral d'acier et corps... heu...de laine mais je suis habituée à cette partition contre laquelle je ne peux lutter. Mon corps craquouille au réveil et se rappelle à mon souvenir. Je vais le câliner et faire en sorte que tous ses rouages se mettent harmonieusement en route.

" Etre vieux est merveilleux, si seulement on n'oublie pas ce que signifie commencer" (Theodor Herzl)

Comme vous pouvez le constater, je suis devant mon écran à l'heure où les Australiens quittent leur travail! Hello you! 

J'ai décidé que je suis, que je serai en forme aujourd'hui! J'aimerai tout le monde. Si, si, je m'y engage. D'ailleurs, quand je me lève, j'aime tout le monde. La mauvaise humeur arrive après mais j'essaierai de faire en sorte qu'il n'y ait aucun nuage noir planant au-dessus de ma tête. 

Hier fut gris de gris, pas de ces 50 nuances de gris vantées par ce livre qui ne casse pas 3 pattes à un canard. Un gris uniforme, d'une couleur triste à plonger d'un pont, un gris froid qui vous envahissait à l'extérieur et à l'intérieur.

Mon gris fut rompu par l'exercice périlleux des courses au magasin Paris Store de Vénissieux. La proximité du Nouvel An chinois avait poussé des dizaines de personnes dans le petit supermarché et il fallut se battre pour pousser le chariot au milieu d'allées plus qu'encombrées. Le personnel est distant, peu amène mais les prix sont bas donc j'y vais!

Je fus soulagée lorsque j'émergeai sur le devant du magasin. L'agacement lié à la longue attente aux caisses retomba et je réintégrai mon domicile en pestant contre les incivilités de certains conducteurs. Un repas (chinois évidemment) suivi d'une longue sieste rapidement interrompue par des coups sur les canalisations. Mon propriétaire avait repris le travail! Merde!

Quelques textos échangés avec mes filles, l'une pour me vanter les exploits de Léna et l'autre pour me faire vérifier son CV. Ca bouge ou ça va bouger côté travail. Certains postes sont lourds émotionnellement et physiquement et il est bon d'aller respirer ailleurs au bout d'un certain temps quand les limites semblent être atteintes. Un enfant infirmier en soins palliatifs et une autre en psychiatrie: j'avoue que je les admire pour leur dévouement, leur gentillesse, leur sérieux, leur capacité de travail, leur empathie. 

Ma journée de Dimanche n'est pas encore déterminée. j'ai bien quelques pistes mais je vais laisser la vie décider pour moi.

Yalla!