Humeur de ma nuit

...sereine. Le silence règne sur la maison et seul le cliquetis des touches du clavier vient le troubler. Dès que le voisinage et la ville s'éveilleront, ce sera un enchevêtrement de bruits variés. La pollution sonore inévitable en milieu urbain est un véritable fléau, un poison auquel on s'habitue.
Hier soir, je me suis endormie avec en fond sonore, un entraînement sur le stade voisin et une succession de courtes explosions dont j'ignore la provenance. Je crus, au départ, qu'un feu d'artifice était tiré mais l'idée s'estompa rapidement. Si des véhicules auxquels on avait mis le feu explosaient quelque part, les sons auraient été différents. Bref, je n'en sais pas plus.
La ville génère tant d'agressions diverses que je me surprends à ne plus y prêter attention: une question de survie sinon je partirais en courant me cacher au fond des bois.
Aujourd'hui risque d'être remuant: un énième rendez-vous dentaire à 8h30 pendant lequel il est prévu de fixer ma nouvelle dent ( à condition que ma dentiste veuille bien le faire. Elle y met des "si" donc à suivre) plus une empreinte à réaliser avant la confection de la dent à implanter à la fin du mois.
Je suis épuisée par cette succession de soins et de rendez-vous mais ce n'est pas terminé. La déesse des Dents ne m'apprécie pas!
Si je ne suis pas trop anesthésiée, j'irai finaliser mes courses. Je vais chuchoter ce qui suit: le supermarché qui me vit passer hier était en rupture de stock de papier toilette. Si, si! 😄
Un passage au magasin bio afin d'acheter mon lot d'huiles essentielles anti rhume puis un arrêt dans une pharmacie afin d'y demander le fameux vaccin anti-grippal prescrit par ma belle doctoresse. 
En fin d'après-midi, je retrouverai Léna à la sortie de l'école puis nous rentrerons chez elle pour y attendre sa maman. Fichus 5 étages à grimper! Je hais ces escaliers si souvent empruntés. Je cale généralement à 3 étages et demi et les dernières marches me voient haletante, le coeur prêt à exploser et le souffle court. Léna se moque de moi mais offre à chaque fois son bras ou de porter les sacs avant que je ne défaille.