mardi 2 juillet 2019

Humeur de l'aube





...fringante et alerte! Revigorée par un air presque frais entrant dans l'appartement.
Le soleil brilla lourdement jusqu'en fin d'après-midi, me faisant douter des prévisions alarmistes des météorologues puis le ciel se voilà légèrement. Pas de quoi m'inquiéter. Le vent se leva brusquement et me prit de court. Une tempête folle secoua les arbres comme du linge en position essorage. Tout volait sur la terrasse. Le tonnerre grondait en arrière-plan.
Mon moral remontait au rythme des coups de tonnerre et des éclairs.
Savez-vous ce que je fis? Je me couchai, le sourire en tête, et m'endormit comme un bébé, bercée par la tempête au dehors. J'étais aux anges que cet épisode caniculaire s'arrête enfin.
J'ai traversé la nuit et l'air frais me met en joie. Je sais que les températures remonteront dans les prochains jours donc je savoure et célèbre les degrés perdus. Hourrah!
Hier, ma journée fut une fois de plus, coupée en 2. Un semblant de mouvements et d'activité le matin puis l'apathie et l'immobilité en attendant que cela passe.
J'étais devant le magasin Kiabi dès l'ouverture mas je n'étais pas la seule. Je suffoquai devant le nombre de femmes entièrement voilées, présentes dans le magasin en cette ouverture de période de soldes. L'air était moite et je me demandai comment elles faisaient pour supporter cet amas de tissus sur leur peau. Je peinai déjà à accepter le coton de mon pantalon alors elles...!!!
Je trouvai ce que je cherchais mais décidai de ne pas essayer les vêtements choisis. Les cabines au milieu des rayons étaient des lieux étouffants et je me doutais bien qu'une fois chaussures et pantalon ôtés, j'aurais un mal infini à tout renfiler. Exit le pantalon peinant à remonter sur une peau moite. Exit les chaussures peinant sur des pieds gonflés. Je me voyais difficilement traverser le magasin et arriver en caisse, seulement vêtue d'un slip et pieds nus. L'image me tint compagnie un long moment et c'est en souriant que je pris place dans la longue file d'attente.
Un vieux grincheux, pestant contre sa caissière et le monde entier, mit tout le monde mal à l'aise. Les gamines de l'autre côté du comptoir, faisaient bonne figure en effectuant un travail impeccable mais ce vieux machin insistait, insistait. Une connivence non verbale s'installa entre les caissières et les femmes dans la file d'attente. De discrets sourires furent échangés lorsqu'il consentit à se taire et à quitter les lieux. .
Je suffoquai en passant la porte et affrontai la chaleur du parking. Un second arrêt à la Halle aux vêtements. Rayons larges où il est aisé de circuler, peu de monde et toujours cette chaleur étouffante qui empêche de réfléchir. Une seconde file d'attente interminable et je pus me réinstaller dans ma voiture cocotte minute.
J'hésitai un instant mais, vaincue par KO, je rentrai chez moi.
 Chaleur 1/ Martine 0!
Je devrai réitérer l'expérience ce matin: Galeries Lafayette de Bron, me voilà!
Et je retrouverai Léna à la sortie de l'école en fin d'après-midi. Je fatigue d'avance!
Image: http://www.meteo-lyon.net/

3 commentaires:

  1. Ha que ne ferait donc femme pour les soldes!! Bizen

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  2. Et en plus Alzheimer... manquerait plus que Parkinson pour taper le code de la CB. xx

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Et un gros MERCI !!!!

Humeur du jour

 Un si long silence! Au début, j'étais préoccupée par de nombreux rendez-vous médicaux puis le non désir pointa son nez et je m'éloi...