mardi 20 août 2019

Humeur matinale

Résultat de recherche d'images pour "faire ses confitures"



...surprise! J'ai été obligée d'enfiler ma vieille robe de chambre, vous savez, celle qui m'accompagne et me réchauffe depuis si longtemps que j'en ai oublié l'époque.
Les pluies récentes ont refroidi l'atmosphère mais j'avoue que cela ne me déplaît pas. Un oeil du cyclone au milieu d'une longue période torride qui m'ôta toute force.
Hier fut reclus et j'aimerais que cette suite de journées cesse. Je m'habitue à ne voir personne et je n'aime pas ça. J'en prends l'habitude et cela risque de devenir néfaste. La résidence fut déserte pendant plusieurs semaines, excepté "voisin agressif" mais c'est une autre histoire. Ma voisine du dessous s'absente quotidiennement pour se rendre à son travail et je reste seule, incrustée dans mon canapé. Si l'on me retrouve momifiée dans mon salon, vous saurez pourquoi! 😉
Hier fut le jour des appels téléphoniques et de longues conversations par textos. A croire que tout le monde, tout mon monde, s'était donné le mot.
Endormie vers 22h, je fus tirée de ce premier sommeil par la sonnerie du téléphone fixe. Le temps d'émerger, de comprendre, de trouver mes lunettes et de trottiner (oui, une sciatique m'empêche de galoper! 😊) jusqu'au salon, la sonnerie avait stoppé. Ca, ça énerve!
Je tournai les talons lorsqu'elle retentit de nouveau.
Je pus lire le numéro de l'appelant: l'interphone du portail de la résidence. Je décrochai et découvris que la personne que j'avais attendue tout l'après-midi, arrivait enfin: la future locataire de mon propriétaire dans sa résidence principale. Quelques mots échangés et je leur ouvris le portail grâce aux touches du téléphone. Je raflai ma robe de chambre au passage, trébuchai sur une paire de chaussures et dévalai les escaliers. Ca, c'est une vue de l'esprit car je descends posément, en plaçant mes pieds bien à plat et en tenant la rampe, mais on peut travestir la vérité, non? 😉
J'enfilai fébrilement ma robe de chambre en cherchant des yeux la jeune femme annoncée et m'aperçus que j'avais tout enfilé à l'envers. En trottinant, j'ôtai fébrilement le vêtement et me retrouvai hirsute et en chemise de nuit, sur le parking et sous la lumière jaune du réverbère. Je me sentis, à cet instant, en état d'infériorité et pas très à l'aise mais le sourire et les excuses des deux femmes me rassurèrent. La mère et la fille se présentèrent, je remis le trousseau de clés de l'appartement et nous nous séparâmes. Me rendormir prit un temps fou mais je refusai intérieurement de me lever et décidai d'attendre le retour du sommeil. Je tentai la respiration ventrale puis de vider mon esprit  et il vint puisque je me souviens de quelques bribes d'un rêve pendant lequel je faisais des confitures! Hier matin, j'ai ramassé quelques prunes et grappes de raisin pour préparer quelques pots d'où le rêve. Par contre, dans l'histoire, je les ratais ces confitures! A suivre!

Image: https://www.lexpress.fr/styles/saveurs/sterilisation-des-bocaux-conserves-ou-confiture-mode-d-emploi_1303898.html

1 commentaire:

  1. Après les Frères Jacques: l'hirsute Martine et la confiture ça dégouline,ça coule coule sur les mains,ça passe par les trous de la tartine,pourquoi y a-t-il des trous dans le pain... et le tout en robe de chambre ..datée lol Bizen

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Et un gros MERCI !!!!

Humeur du jour

 Un si long silence! Au début, j'étais préoccupée par de nombreux rendez-vous médicaux puis le non désir pointa son nez et je m'éloi...