Humeur matinale

...d'un optimisme en or massif!
Sommeil traversé d'invraisemblables rêves dont je ne me rappelle que des bribes inutilisables. Yves, mon ex compère de stages, me soutint qu'il est aisé de se rappeler ses rêves. Moi, je rame, pestant contre ces images inaccessibles mais que je sens là, pas loin. Je suis preneuse de "trucs" pour garder ces rêves en mémoire, prêts à être racontés et expliqués...sans l'aide de Mister Freud. J'y arrive parfois: certains écheveaux sont aisés à démêler mais d'autres demeurent enchevêtrés et incompréhensibles.
Hier fut tranquille et solitaire, ensoleillé et chaud. En fermant mes volets à la nuit tombée, je fus saisie par la beauté de la vue: les immeubles voisins donnant sur l'ouest étaient transformés en miroir géant. Le soleil couchant se reflétait sur toutes les vitres et les colorait d'un orange vif éblouissant. Avec le ciel sombre derrière, c'était à couper le souffle.
Une image à déposer dans mon sac à bonheurs.
Ce matin sera actif: mes petits-enfants passeront la journée de Lundi avec moi mais seule Léna restera toute la semaine. Je dois donc assurer l'intendance afin de faire face.
Au lever, j'ai avalé, siroté mon bol de Ricoré devant quelques séries policières: l'occasion de retrouver Philippe Caroit dans une fiction à la Rochelle. Sa perfection physique a laissé place à un visage buriné différent et tout aussi séduisant. J'aime!
 Que voulez-vous: j'aime les imperfections, les petits ratés, les écorchures et les égratignures. Le parfait, le lisse et le trop beau me font fuir à toutes jambes.
Image: https://www.aix-en-oeuvres.com/flaneries-2019/philippe-caroit-comedien/